mercredi 16 novembre 2016

Seratones - Damn Noir à l'Ancienne Belgique ( Club), Bruxelles, le 14 novembre 2016

Seratones - Damn Noir à l'Ancienne Belgique ( Club), Bruxelles, le 14 novembre 2016

Les Inrocks:  Seratones: mélange bouillant de punk-rock et de soul, dans la digne lignée des Alabama Shakes...
Gaan we daarnaartoe JP?
Oui, Miss AJ Haynes a l'air photogénique!

Support: Damn Noir!
Tu connais?
Nee, d'ailleurs personne ne connaissait, mais après leur set, tout le monde se frottait les mains, ce groupe, emmené par une nana agréable à regarder, de cuir vêtue, jeune, sexy, provocante et dotée d'une voix pas conne,  ne va pas tarder à défrayer les chroniques!
Damn Noir n'a jusqu'ici que quelques concerts dans les gencives, un passage à Breda, un try out à Wevelgem, un autre secret gig du côté d' Ardooie et ils sont attendus à Lille ( Nord) ce dimanche.
Sur scène ils étaient quatre, un voile de mystère plane quant à leur identité, qui est EC Noir la piquante frontwoman du combo, qui sont les artificiers?
On nous souffle que le bassiste oeuvre au sein de Het Zesde Metal , s'agit-il de Robin Aerts?
Le set démarre par le rock, tendance hard, ' Strange Things'.
Ne sais pas pourquoi mais la fille te fait penser à une jeune Mariska Veres  , a goddess on a mountain top... was burning like a silver flame..., elle attire tous les regards, à ses côtés, les garçons envoient du sérieux, on n'a pas à faire à des novices.
' Kiss it', un blues rock, s'avère tout aussi remuant, les photographes ne perdent pas la dame noire des yeux, si Manara avait été dans le coin, il redessine le Déclic.
Wij zijn Damn Noir, murmure la souris avant d' attraper une guitare pour entamer la suivante qui sonne comme les Sore Losers ou Horses on Fire , soit du rock met stevige gitaren en catchy riffs.
Oui, Guido?
Joan Jett, elle a 58 balais, petit, sinon si tu lui retires 35 ans, pourquoi pas!
' No good' est emmené par la basse, je te jure que ce titre fait du bien, il est suivi par ' Messiah', elle se colle à quinze centimètres de ton portrait pour te demander ...how do you know... t'as pas répondu, mais tu ne savais rien, t'as failli lui dire.. I know nothing, I'm from Barcelona... elle était partie aguicher un autre plouc.
'Take me home'.
T'es tout disposé à l'accueillir dans ton taudis, un ou deux détails à régler, aime-t-elle les chats, que faire de ta conjugale?
Déjà elle enchaîne sur la dernière, 'Running', tu penses à Pat Benatar. Tennessee Williams s'approche, she's a cat on a hot tin roof, qu'il dit, les guitares se font métalliques et crasseuses, un peu comme chez T C Matic, elle termine couchée sur la scène avant de rebondir et de nous quitter accompagnée par les desperados.

Après quelques dates aux Pays-Bas, les  Seratones débarquent à Bruxelles,  AJ Haynes, une jeune Lisa Kekaula, et ses comparses, Connor Davis - Guitar/Adam Davis - Bass et Jesse Gabriel - Drums, ont décidé de poursuivre sur la piste tracée par Damn Noir pour secouer Bruxelles davantage avec leur garage/punk/soul tumultueux.
Hello, Brussels,we're gonna play some rock'n'roll, elle tient parole et attaque 'Choking on your spit' , un ouragan traverse la salle, le bateau tangue, des vagues furieuses viennent mouiller les matelots, où sont les bouées?
Le soleil revient, ' Sun', il cogne, leur garage teinté de pop fait autant penser aux Go Go's qu'à L7 , Miss Haynes, à la poitrine généreuse, sourit constamment, sa voix, par contre, secoue.
' Kingdom come' est décoré d'audacieuses vocalises et 'Get gone' démarre sur une intro groovy avant de virer rock lourd.
Un mec cite The Gossip, on ne l'a pas pris pour un débile mental.
Après un 'Headtrip' voyant les têtes partir vers l'avant puis vers l'arrière avec entrain, la frisée dédie une chanson  aux nanas présentes au Club, elle ramasse un biberon sur lequel tu lis Meli, le suçote et engage ' Chandelier' qui n'a rien à voir avec le candélabre immortalisé par Sia.
Elle nous sent tout chose et annonce ' Take it easy', descend du piédestal, vient nous faire l'aubade dans la fosse, remonte tenir compagnie aux garçons pour roucouler tel un colibri à queue bronzée.
' Brainwashes' précède a dancing song, 'Necromancer', aux influences The Sonics limpides.
On reste toujours dans le même entrepôt crasseux avec ' Don't need it' , l'exercice prend fin avec 'Trees' pour lequel elle abandonne la guitare au profit d'un tambourin qu'elle vient, comme une malade, secouer à nos côtés.
Un petit côté Bangles mais nettement plus agité!
Thank you, Brussels, demain, on se dirige vers la douce France, see you!

Un bis?
Une reprise tonitruante de 'Kick out the jams' de MC5 qu'elle termine couchée à tes pieds !

Une soirée bien rock'n'roll s'achève!