mercredi 1 mai 2019

La Fête de la Coquille Saint - Jacques ( journée 2) avec Vanupié, Paimpol, le 28 avril 2019

La Fête de la Coquille Saint - Jacques ( journée 2) avec Vanupié, Paimpol, le 28 avril 2019

Dimanche, second jour des festivités à Paimpol, il pleut!
Un crachin tenace inonde le Goëlo, le second chapitre de la Fête de la Coquille ne démarre pas sous les meilleurs auspices.
Tu oublies le groupe de rockabilly prévu à 12:30' pour rejoindre le port peu avant 14h, heure à laquelle doit se produire Vanupié.
Pas question de retracer l'historique de l'ex-gueux, tu peux lire sa bio partout sur le net, deux mots suffisent, il a travaillé, s'est fait chier, a voyagé, s'est offert une gratte, a écumé le métro parisien, a été repéré ( pas par la milice) et signé, résultats deux albums ( le dernier, 'Gold'), un EP et des scènes, beaucoup de scènes.

Jean-Christophe Dorado reste en retrait tandis que son groupe,Tao Ehrlich (batterie), Jerome Lavaud (basse), Arnaud Forestier (claviers) et l'invité,  Nordine Houchat de  Sinsemilia (guitare), balance une intro musclée.
La Comtesse aux pieds nus se pointe au pas de course ( 2 mètres 50 à parcourir), pas essoufflé, il saisit le micro, l'amorce vient de virer reggae, ce doit être 'Mr Baker', tu te trouves à dix mètres et la setlist est rédigée en caractères minuscules.
Le mec possède une belle voix, légèrement voilée, l'équipe assure comme s'ils étaient nés à Kingston, seul bémol, le reggae demande du soleil, il était aux abonnés absents.
Il enchaîne sur le plus ancien '  Livin' in I music', du reggae pop nonchalant et séduisant.
Merci, Paimpol, d'avoir bravé les intempéries.
'Extrait de L'EP, il lui donne son titre, et du dernier album, voici 'Janus' , un dieu romain avec deux visages opposés.
T'as un problème, tire sur ce pétard, c'est de la bonne!
'May I ' est aussi cool que le reggae/dub de Sly and Robbie, ensuite, Paimpol bat des mains pour rythmer  'Colorblind' .
Nouvel éloge des Bretons qui sont au rendez-vous, qu'il pleuve ou qu'il vente.
Prêts  pour une ballade philosophique, ' Fooltime' , ça ne sert à rien de chercher le bonheur, laisse le venir à toi.
Retour aux rythmes flottants avec 'Homeless', non, il ne s'agit pas d'une reprise de Marina Kaye.
Après avoir chanté les sans-abris, il propose une chanson d'amour, psalmodiée de son timbre velouté (toutes les nanas craquent),' A way we go'.
C'est l'heure du hit véhiculant le message rasta ' Sharing the light'  , suivi par une plage amorcée à l'acoustique,'Feel down'.
Nordine vient se coller au bassiste, lui glisse un je t'aime à l'oreille, du coup la veste de cuir nous lâche un solo bien rond, Sting, à côté de toi, te murmure, not bad!
'Freebirds', le titre de l'album précédent, chose étrange, évoque Simon and Garfunkel, cette rengaine lui est chère, elle a lancé sa carrière.
Anecdote, un jour devant moi, lors d'un concert en plein air, il y avait cette fille, superbe, elle rayonnait, j'ai voulu la rencontrer, on a passé un moment ensemble, finalement elle était fragile et souffrait d'un trauma inexplicable, heureusement, le bon docteur Vanupié avait un remède, cette chanson thérapeutique  est pour elle, 'Rockadown', le plus gros succès à ce jour pour le rastaman d'Annecy.
Présentation de la troupe, photo de famille et finale,  'Good morning', merci,  il est 15h10', good afternoon, gars!