mardi 6 octobre 2015

The Vaccines - Family Of The Year à l'Ancienne Belgique- Bruxelles, le 5 octobre 2015

The Vaccines - Family Of The Year à l'Ancienne Belgique- Bruxelles, le 5 octobre 2015

Organisation: AB + Live Nation

17,9% des Belges se font vacciner contre la grippe chaque année, près de 2000 Belges ou résidents préfèrent The Vaccines, un sérum anti-morosité.
Troisième passage à l'AB pour le gang de Justin James Hayward-Young qui, d'après certains, a troqué son régime végétarien contre un régime à base de houblon.
Non, il n'a pas de bide, réagit Justine!
Avant de survoler le double concert de la soirée, la constatation de Deborah: ils sont venus, ils ont vu, ils ont vaincu...
Euh, Deb, à qui t'as piqué cette maxime?


20:00, Family Of The Year!
Une grande famille  établie à LA, consisting of members Joseph Keefe (vocals/guitar), Sebastian Keefe (drums/vocals), James Buckey (guitar/vocals), and Christina Schroeter (keyboard/vocals), dixit les biographes.
Sur scène, il y avait un cinquième et un sixième larron, un bassiste ( sans doute Alex Walker) et une troisième guitare, plantée près du drummer. Je veux son T-shirt, te souffle Alfred, il dit roll that shit, light that shit, smoke that shit.
JP s'en fout, ce sont les jolies jambes de Christina qui l'attirent!
Bizarre que Family of the Year soit réduit au rôle de support, ils comptent trois albums à leur actif et ont cartonné un peu partout avec le single 'Hero'.
Personne ne s'est plaint, ça change des bouche-trous qu'on nous impose fréquemment!
Le clan décide d'entamer le set par une plage de leur dernier album, 'Facepaint'.
Un chouette indie folk, entraînant et ensoleillé, drapé d'arrangements soignés.
On aime le côté Woodstock et la joie de vivre émanant du sextet.
Toujours en mode soft indie folk, voici 'Carry me' et ses jolies harmonies vocales.
Paraît que Steven Tyler les compare aux Mama's and Papa's, il est pas con, Steven!
Ils embrayent sur le lumineux singalong 'Make you mine'.
Allons-y, débarrassons nous de nos frusques et piquons un sprint pour piquer un plongeon dans l'Océan.
Tiens, ça te rappelle
..Les enfants de mes enfants, sont en train de courir dans les champs, au milieu des voies lactées en cueillant des bouquets étoilés... de Claude Michel Schönberg.
Une philosophie positiviste quelque peu naïve, typiquement post hippie!
Ils poursuivent avec ' May I miss you' une nouvelle ballade aux saveurs American Dream, elle subit une sérieuse accélération lors du second mouvement.
' Never enough' précède le tube 'Hero' pendant lequel une charmante chanteuse, au dos dénudé, rejoint la smala.
Elle disparaît comme elle était apparue et les Californiens prennent congé avec le pertinent 'In the end'.
Un groupe à revoir en tête d'affiche!

The Vaccines
Le troisième album du groupe 'English Graffiti' ne fait pas l'unanimité...
Een band op de terugweg  - Disque raté - Une succession de gros tubes pour lads bourrés - etc...
Faut-il chercher là, la raison pour laquelle le show n'est pas sold out?
Les fans, eux, ont répondu à l'appel, les neutres, quelque peu perdus parmi les collégiens et lycéennes,  ne se sont pas emmerdés, les popanthems, souvent repris par la masse, ont défilé à la queue leu, leu,Justin a assuré le show à la Freddie Mercury,  saine énergie et esprit combatif, bien rock'n'roll, étaient au rendez-vous, bref une grande majorité de l'assistance est sortie de la salle en ayant eu l'impression d'assister au concert de l'année.
Les autres étaient vieux!
21:00, une certaine fébrilité s'empare du public, 65" plus tard celui-ci exulte car Justin Hayward-Young (lead vocals, guitar), Freddie Cowan (lead guitar, vocals), Árni Árnason (bass, vocals) et Pete Robertson (drums, vocals), flanqués d'un cinquième élément ( claviers, guitare), qui restera en retrait pendant tout le concert, se pointent.
Une basse galopante amorce 'Handsome' ( 2'20"), le public bat déjà des mains, sur la lancée Pete attaque 'Wrecking Bar' ( 1'20"") puis, en mode garage, 'Ghost Town' ( 2'20").
Les photographes ont eu 6 minutes pour shooter les British!
Les salopards décident d'allonger leurs couplets avec 'Dream Lover', une ballade à l'intro lourde.
Justin prend la pose, les gamines hurlent, il propose 'Wetsuit' avant un petit laïus..good to be back after 3 years..
Tu paries qu'il va affirmer que l'AB est sa salle préférée?
Bingo!
This is 'Minimal affection', psalmodié à genoux pour la Vierge Marie!
Puis vient 'Tiger blood' en mode crooning avant le très nerveux 'Bad Mood', bien dans la lignée des Libertines.
On fait tout exploser avec 'Blow it up' et la bombe 'Post Break-Up Sex'.
La foule, haranguée par le chef, réagit au quart de tour, il est temps de calmer les esprits, we're gonna play a lovesong, ' In Love'.
You see this black guitar represents my heart, it's a very sad song.
Retour vers 2013 avec le gentil  'Melody calling,' chanté en falsetto, ce titre nous permet d'admirer le jeu subtil de Freddie Cowan.
Toujours en mode miel  pour adolescents, ' Give me a sign'.
La diva s'allonge sur le plancher, les copains se marrent,  Eglantine et Framboise pleurnichent!
Après les jérémiades, ils se préparent pour le sprint final, entamé avec 'Teenage Icon', suivi par '20/20' et 'I always knew'.
L'AB est en ébullition, ça continue à chauffer avec 'All in white' qui clôture le set normal.
Coup d'oeil au chrono: 65'.

Rappels
Justin revient seul en dodelinant et entame  ' No Hope'  à l'acoustique, toute la troupe le rejoint pour 'Radio Bikini' et 'Nørgaard', un single des débuts.
Rideau!
Les gamines se battent pour récupérer une setlist!