mercredi 16 avril 2014

Wally & de Technisch Werklozen @ Le Coq- Bruxelles, le 15 avril 2014

Wally, keski font tes potes?
Ce sont des contemplatifs, actuellement au chômage technique, mais ce soir on jamme au
Café Le Coq, amène tes camarluches, c'est pour pas un rond et on va faire la java!

Une ou deux pintjes en attendant le kick-off, le staminee est plein à craquer, tu te cales près de la scène, un hic majeur, t'es sur le Boulevard Sainte-Latrine et ça sent pas le muguet!

21:25', à six sur le podium exigu: Wally en de Technisch Werklozen!

Wally (Steffen van Wijmeersch) , son galurin, ses  bril d'intellectuel qui pointe, au chant et à l'acoustique -  Mo Franken: trompette (Kájhem Orchestra, Frank Zappa Ensemble en ook lerares koper)  - Leendert Hemerijck: drums - Brecht Goudesone : accordéon ( Cafe con Leche) - Fabrice Parent: Guitare ( un as!)   - Hannes Coghe: basse.

Du punk? hip hop? breakbeat? glitchcore? de la psytrance? du viking metal?
N'importe quoi, t'aurais aussi pu proposer du mosselrock ou du chant albertin.
Sur Poppunt, ils mentionnent kleinkunst/world music, on ajoutera sfeermuziek!
Ces jeunes gens ont été remarqués lors du dernier Nekka-wedstrijd à Anvers en raflant le publieksprijs leur donnant droit à une apparition au folk festival de Dranouter.

'De dromenmaker' , une première tranche de vie portée par un accordéon, roi de la pirouette, Mo et sa trompette dirige la mélodie vers des contrées latino et la guitare de Fabrice lui donne une teinte jazzy.
A quoi rêve-t-il?
A faire des enfants ...
'Martine', tu penses à Johan Verminnen mais aussi à Jacques Brel, aux gens que tu pouvais croiser dans les bistrots, il y a 30/40 ans.
Jef, qui venait s'asseoir à ta table, tu ne le connaissais ni d'Eve, ni d'Adam, ni d'Abdel, ni de Karima, il te racontait ses malheurs et pour que tu l'écoutes il te payait une pintje.
C'était pas un emmerdeur de la famille RickyBilly, juste een gewone mens ayant besoin de s'épancher.
Je t'en paye une, Jef?
La dernière alors... trois heures plus tard on discutait encore!
La ballade mélancolique ' Mijn lief en Eric' aurait pu nous faire pleurnicher, mais l'accordéon s'envole en valse frémissante et la trompette colorée décide que c'est l'heure de la fiesta.
Grosse bamboula dans le troquet!
' De ideale man', un auto-portrait aux teintes nombrilistes.
Le second degré est roi, on termine aux sons d'une marche militaire avant de se taper un petit tour à la 'Kermis' du village.
Beignets et barbe à papa pour les gosses, tandis que les géniteurs avalent des litres de houblon.
...ça sent la bière de Londres à Berlin...Dieu, qu'on est bien...
Martine, nog een pintje,  alsjeblieft!
Une  folle rumba ,'Jeanne en Yolanda', un titre trilingue, Yolanda ist Deutsch et Jeanneke aime le vin blanc.
'Op pad' .
Sur le sentier de la guerre?
Non, la tournée des cafés...ik ben op pad en een beetje zat... des relents Arno et une guitare Wes Montgomery.
La triste histoire de Jeannot , 'Stoute Jan', papa n'aime plus maman, papa fricote avec une autre bourgeoise.
Un drame social sur fond musical festif.
Wally, il connaît beaucoup de madames, la suivante, elle s'appelle 'Linda'.
L'ingé son fait de grands signes, feedback horrible, ça va pas, faut soigner la bête, la troupe quitte le podium.
Steffen/Wally: pas de panique,  brave mensen, zwijg drie minuten, je continue unplugged et pour que Atchoum et Simplet puissent me voir je grimpe sur le comptoir avec ma guitare pour vous chanter mes aventures avec 'Pauline'.
..Pauline,jij zijt mijn favoriet liefdesverdriet...
Applaudissements nourris après ce tour de force audacieux.
Rafistolage achevé, après une pause pipi pour Wally,  la milice  retourne sur l'estrade pour la dernière, le joyeux 'Vandaag gaat Johnny dood', un ragtime/fanfare, que tu veux entendre à tes propres funérailles.
Jacques aussi chantait... J´veux qu´on rie
J´veux qu´on danse
J´veux qu´on s´amuse comme des fous
J´veux qu´on rie
J´veux qu´on danse
Quand c´est qu´on m´mettra dans l´trou...

Un super concert!