vendredi 15 novembre 2013

Hannah Judson - T A G City - Bruxelles, le 14 novembre 2013

TAG City, Tunnel Brabant passage Rogier, une troisième salle, découverte lors des journées portes ouvertes comme lieu d'exposition, pour le lunch-concert du jour, qui commencera avec un léger retard , contrariétés d'ordre technique.
En collaboration avec les Soirées Cerises: Hannah Judson!

Préface: hello, my name is Hannah Judson,  born in Brunswick, Maine, active au sein d'alternative bands à Chicago avant d'émigrer vers la Ville Lumière où elle poursuit une carrière de singer- songwriter tendance roots/ lo-fi.
Un album: 'Underbelly', des louanges...grâce, profondeur et douceur!
Une guitare, une voix que certains étiquetteront de ethereal en pensant à Joan Baez , d'autres, encore plus romanesques, oseront a nightingale whisper.
Un premier folk intimiste, 'Siren', chanté d'un timbre posé au phrasé clair, très vite, tu te laisses guider par l'artiste qui te balade dans un univers bittersweet proche d'Aimee Mann, Beth Orton ou Heather Nova. 
'Waltz me'  à l' intitulé explicite.
Après le gig tu lui parles de Tish Hinojosa , elle ignore l'existence de la native de San Antonio.
Toi, c'est Tish que tu imagines entendre chanter cette valse mélancolique.
La genèse de mes écrits se trouvent dans les nouvelles lues dans les journaux, certains faits m'inspirent, 'Plunge' par contre fait suite à une soirée arrosée. 
'Sweet dream' est empreint d'un ton mélancolique, le rose s'estompe pour faire place à des teintes automnales.
Plus animée sera la plage 'Freedom'.
Tu classeras le folk de facture classique  de Miss Judson aux côtés des oeuvres de Leonard Cohen, Judy Collins ou Buffy Sainte-Marie.
Prêts pour un bain mythologique?
'River Jordan', le Jourdain a pas mal inspiré la gent folk ou gospel.
 Peter, Paul and Mary - Joan Baez - le fabuleux 'Eve of destruction' de Barry McGuire - le traditional '  The Wayfaring Stranger' etc..
Pouvez-vous m'éclairer, est-ce le métro qui passe au dessus de nos crânes?
Les trains, lady!
OK, 'Metro' is an appropriate title, il m'a été inspiré par le Métropolitain parisien.
Aux accents de Spanish Caravan, un trajet dans le Paris souterrain suivi de 'Come as you are', ne cite pas Kurt Cobain, aucun rapport!
Pour la petite histoire aucun morceau précité ne se trouve sur l'album!
En arrière-plan une carte postale sépia, l'amer ' Open spaces', un coin de voile levé sur une peine de coeur.
Hier, je me produisais à Gand, sinon ça faisait un bail que je n'avais plus foulé une scène  belge, ce soir, je joue au Rock Classic, you know, en France je suis soutenue par un band, ici vous avez droit à une formulé épurée de mes titres, voici  le murmuré et affecté 'No harm done'.
Vulnérabilité rime avec lucidité et légère amertume...someone always pays the price...une peine de coeur ne se soigne pas avec du sparadrap!
My Chicago sad story, 'Cheater at hearts', précieux et désolant comme les Laura Nyro les plus tourmentés.
Le dernier titre n'est pas une chanson d'amour destinée à mon iPhone, le délicat ' i h8 2 1/2 2 tell u' statue...love is not for the weak...pour à nouveau, modestement, dévoiler une errance amoureuse qui s'évapore.

Un concert intimiste non dénué d'intérêt!