dimanche 9 juin 2013

Madeleine Bertier au C C Jacques Franck, Saint- Gilles, le 8 juin 2013

Search ancestry: Madeleine Bertier aussi connue sous le nom de Marguerite Bertier, elle épouse Claude-François Carry le 2 février 1681 à Notre-Dame, Gray, Haute-Saône, France - enfant connu: Pierre Carry dit Comtois ( 1681- 1767)!
Généalo- bruxello/marollo.com: Madeleine Bertier est née en novembre 1994, pas de parents connus.
Heureusement Google nous a permis de remonter jusqu'au 17 è siècle.
La Madeleine, une copine à Jacques, n'aime pas les cakes, elle carbure à la Duvel et elle chante depuis sa naissance, bien sûr chez ces gens-là on n'est guère fidèle, de la formation originale ne reste que Pierre Dungen, comme chanteur/parolier et Nicolas Mottet à la  batterie, les autres ont, soit,  quitté notre riant royaume, soit, disparu, soit, choisi d'autres moyens de s'exprimer ( la photo par exemple).
Pour la petite histoire, il semblerait que le duo comique sus-mentionné ait pendant un temps fait partie du combo 6Guys.
Les nouvelles Madeleines:  Jean Pirard, basse ( Selva) - Paulo Silva Rodrigues, guitare acoustique ( Selva) - Jojo, pas très grand,  De Mayer, percussions - David Berman, guitare électrique ( Ex Eden, Chamaeleo) et Quentin Steffen, trompette, piano, compositions ( Selva, Guarana, Les Anges Gardiens...).
Ce soir, présentation du niveau clip et showcase pour la sortie de l'EP 'Des Madeleines', du monde dans la coquette salle saint-gilloise, les potes, papa, maman, les concubines, quelques sommités locales et Fabienne!
Un écran, le clip 'Sépia', une oeuvre d'art ( le neuvième).
Le rideau blanc se hisse pour dévoiler les musiciens, ils devaient être sept, on en compte neuf, deux guests aux sax, Joey et Brice.
'Passereau', l'alouette, petit passereau qui chante en plein vol et aime se mirer au frais cristal d'une eau claire... de la chanson française sur fond rock.
Comme tu aimes les parallèles, on avance Pascal Charpentier ( qu'est-il devenu, ce géant?), Tarmac et, forcément, Louise Attaque, certains tiennent à citer Benabar, on n'ira pas jusque là, mais on a tout de suite aimé la gymnastique verbale et le background soul/ groove/ jazz.
Pierre est du genre à transpirer sur scène, ses chansons, il les vit et te les envoie en plein faciès comme un uppercut littéraire.
Il plane comme un soupçon de Thomas Fersen  pendant l'exécution de 'Des Madeleines', une valse virant afrofunk aux couleurs la Mano Negra.
La richesse des arrangements séduit, le chant convainc!
 Un  wah wah groove vicieux, David se réclame de Hendrix, mais la filiation de  'C'est l'harmonie' , est à chercher chez Nougaro, époque Nougayork.
Et un petit saut marsupial pour faire plaisir à Jane Fonda, un!
'Mater Mater', tu prononces maté matère, Paulo maniant un dobro aux résonances africaines pour ce French world rock percutant.
Faut relativiser, Germaine, pas la peine de se la péter, au fond la chanson fait partie des ' Arts Mineurs'.
Un récital du sieur Berman, qui s'avère être un méchant petit guitariste, nourri au hard autant qu'au funk,  en contrepoint une trompette suave, mon brave César, ces arts ont beau être mineurs, ils bousculent tes sens!
Un peu de théâtre?
' Passé le tour', le jongleur ose tout... amertume rime avec?
Rhume, costume, coutume, posthume, enclume, brume, plume...
Raté: bitume!
Higelin rencontre Thiéfaine sur fond Les Négresses Vertes!
Un piano classique, une ballade à la Michel Berger/ Catherine Lara,  'Un mec qui chante'.
 Une guitare acérée vient taillader la mélodie, les percussions s'affolent, Madeleine s'excite pour terminer en trémolo.
Un auto-portrait tracé grossièrement en teintes vives sur fond continent noir , ' Sage-Fou' , puis en mode rétro/ relax,  'Sépia', dédié à David et Samantha, les auteurs du clip animé.
Un hit potentiel, moins pommadé que Dany Brillant, moins Syracuse qu'Henri Salvador, plus sensuel que Lara Fabian et surtout très Tom Novembre ou Charlélie Couture.
Merci Saint- Gilles, nous étions Madeleine Bertier!
45', c'est bref!

Retour de la smala!
Le chef annonce un rock belge.
Tu t'attends à du Sandra Kim ou du Will Tura, tu entendras ' Imbécile Heureux', moins rock que funk, tu sais le funk d'un Laurent Doumont ou celui du J J Band, le supergroupe qui accompagnait Fernando et Antonio Lameirinhos qui s'appelaient Jess and James à l'époque.
Sur rythmique bien raide, guitares et cuivres duellent sans merci, Pierre survole le tout de sa voix persuasive, pour le seconder il a invité Lara, déchausse-toi svp,  qui se charge des choeurs.

Public conquis, tous au bar, les EP's se vendent bien!