EP Homebody par Frida Touray
michel
E2 Music
jazz soul
Si Frida Mariama Touray est installée à Londres, ses origines sont à chercher en Suède et en Gambie.
En 2014, elle quitte le BIMM Music Institute un diplôme en main, elle devient session vocaliste professionnelle, ainsi elle collabore avec Personal Life, un collectif jazzy soul, tourne avec e a Lianne La Havas, Goldie, Tom Misch, Jordan Rakei , Laura Marling, ou James Bay.
Ensuite elle rejoint le groupe Native Dancer qui propose un cocktail détonnant: electro/trip hop/ psychedelic soul/jazz.
En 2022 paraît un premier EP ' Mending' à propos duquel on a lu Frida Touray shows herself at her most vulnerable, capturing the essence of who she is and how she sees the world.
Après une période de solitude et de silence due à des problèmes de santé menaçant ses cordes vocales, un second EP 'Homebody' , en juillet 2025, voit le jour, a work of raw emotional clarity, dit la pub!
- 1: Light As A Feather
- 2: Ode To Friend
- 3: Sisters' Keeper
- 4: False Alarm
- 5: Father' s Prayer
- 6: Homebody
- Frida Touray - Vocals
Ben Jones - Guitar
Yves Fernandez - Bass
Jake Edwards-Wood - Piano & Synths
Ben Jones - Drums (Light as a feather, Ode to friend, Sisters’ keeper, Homebody)
Daniel See - Drums (Ode to friend, False alarm)
Yves Fernandez - Guitar (Sisters’ keeper)
Additional vocals on 'Homebody' :
Lianne Barnes
Laura Roy
Senab Adekunle Blease
Music composed by Frida Touray, Ben Jones, Jake Edwards-Wood, Yves Fernandez, Dan See & Dan Bingham
Produced by Ben Jones
Co-produced by Jake Edwards-Wood except “Homebody” by Chris Hyson
Album artwork by Oli Bentley & Niala Crampton,
La photo est attribuée à Jackson Ducasse, a creative and innovative thinker, he is able to to draw on a plethora of experience and influences when collaborating with fellow creatives., il a notamment travaillé pour Katie Melua, Blondie, Nile Rodgers , Dua Lipa ou Imagine Dragons.
L'album s'ouvre sur l'évaporé 'Light as a feather' , le morceau dégage une sensation de vulnérabilité, caractérisée par les intonations fragiles et le phrasé clair de la voix et par l'instrumentation aérienne, basée sur une enveloppe acoustique, Ben Jones, maniant à la fois la guitare ( fluide) et les percussions ( discrètes) est soutenu par Jake Edwards-Wood ( Tom Jones, Sophie Ellis Bextor, Rita Ora e a) au piano et synthé,Yves Fernandez se chargeant des lignes de basse caressantes.
Les backings célestes ajoutant une touche immatérielles à ce nu soul track proche des productions d' India.Arie, d' Erykah Badu ou des titres soft de Beyoncé.
Daniel See a pris place derrière les drums, méthodiques, sur 'Ode to friend' , un titre tout aussi subtil et apaisant que le précédent. Après une intro délicate au piano et synthé, la voix et les choeurs semblent flotter en apesanteur pour finir sur un murmure et des vocalises angéliques.
Le qualificatif "beau" est galvaudé, tant pis on l'utilise!
Synthé, piano et guitare ouatés introduisent 'Sisters' keeper', une basse bulbeuse gonfle le son, il faut attendre près de 40 secondes avant d'entendre la voix veloutée de Frida .
L'approche acoustique ( comparable à celle qu'utilise Sting dont ses moments les plus harmonieux , ' Shape of my heart' par exemple) confère, une nouvelle fois, une sensation d'intimité, de chasteté presque, qui permet de mettre la voix ( évoquant Minnie Riperton) et les backings en évidence.
Attention fragile, ne pas secouer!
' False alarm' paraît encore plus évanescent, avec une guitare jouée en pointillé, un piano en mode Nacht Musik, une batterie étouffée et la voix plus légère qu'une plume défiant la gravité pour flotter dans un azur immaculé.
La guitare acoustique rythmant 'Father's prayer' sautille délicatement, le chant en mode narratif suit le tempo sans sourciller, puis, après 90 seconde, la basse intervient, une électrique se manifeste, Frida module sa voix, elle frémit, l'acoustique reprend le dessus pour conduire le lament à son terme.
S'il fallait épingler un seul mot du texte ce serait ' bittersweet', il caractérise l'atmosphère avec justesse.
' Homebody' donne son nom au recueil et achève la quête introspective.
La parcimonie et la méticulosité des arrangements servent, invariablement, à la mise en évidence d'un timbre hypnotique, rehaussé par des choeurs épurés ( Lianne La Havas a rendu la pareille à Frida Touray, ce coup-ci c'est elle qui joue à la backing vocaliste).
La voix off en fin de morceau élabore un aspect cinématographique à la plage bourrée de seductive nu soul vibes.
If you're looking for soul, emotions, soft and moving instrumentation: Frida Touray could be your next cup of tea!