dimanche 31 janvier 2016

Bollock Brothers (UK) + Nervous Shakes au Magasin4 - Bruxelles, le 29 janvier 2016

Bollock Brothers (UK) + Nervous Shakes au Magasin4 - Bruxelles, le 29 janvier 2016

Concert en images par Manu Golenvaux ( notes additionnelles: le magasin, michel et Jock Mcdonald).

Entre les Bollock Brothers et Bruxelles c'est une véritable histoire d'amour qui dure depuis bien plus longtemps que ce qu'affirme les sondages: l'amour est un processus chimique de courte durée, trois ans tout au plus.
 L'annonce du Magasin4:
The Bollock Brothers are a British Punk act formed in 1979 by the London promoter, DJ and manager Jock McDonald and are latterly best known for their English language cover of Serge Gainsbourg's song "Harley David (Son of a Bitch)" (originally in French) and Alex Harvey's "Faith Healer". As well as being renowned for their self penned creations such as "Horror Movies", "The Bunker", "The Legend Of The Snake" and "The Slow Removal ...

 Jock Mcdonald, l'âme des Bollock, tient à remercier les sympathisants après les concerts de Lille et Bruxelles!
Bonjour mesdames et messieurs, thank you Brussels and Lille. Absolutely brilliant. Super show à Bruxelles au Magasin 4. C'était super de voir autant d'amis. La première partie des Nervous Shakes était géniale. Merci Pompom pour avoir chanté Harley DAvid avec nous sur scène. Lille, Wouaow Oh lala. Notre premier concert en France depuis des années. Je n'ai pas de mots pour décrire l'ambiance géniale avec le public. Merci Karina du café le rouge, Merci Wolf, Merci Denis and all your brilliant wonderful people who were there. Did I not tell you our version of harley David would be exceptional ? Karina, derrière le bar, nous a promis une bouteille de champagne si nous étions bons sur scène. Nous en avons eu 3.
Vive les Bollock Brothers,
Vive la France.

D'autres souvenirs:

Folks, I've had so many Good times in Brussels, wow, live on radio with Said Fm Brussels when Arno joined me on air, Live with Pom Pom on Pure Fm, Live on the street outside Rockaway Beat the famous record of Thierry Wildtiti, then cross the road to play the DNA, my infamous parties at the Sheraton Hotel with all the Punks in my room- and Richard from front 242, Bart Peeters first concerts with the Bollocks playing drums, Belgium V Scotland football games and the chance to re live ALL this Friday Night LIVE at Magasin 4 YES, Bhoys

Et les Nervous Shakes?
Glam et rock'n'roll, comme toujours.
Tu dis, Ivan?
On peut se procurer votre dernier single  'Cha cha twist/Do you wanna' plus un badge à Uccle, chez Monsieur Jean.
Jean Gabin?
Gamin, Jean, le disquaire du Diesdelle, le Vivier d'Oie pour les Wallons!
Tu dis, Yvan ( l'autre, De Volanges)?
Ce sont des stars! 
Des quoi, des tares?

samedi 30 janvier 2016

SomeSwing Else à l'Hôtel Bar Le Saint-Yves Tréguier ( 22) le 29 janvier 2016

SomeSwing Else à l'Hôtel Bar Le Saint-Yves Tréguier ( 22) le 29 janvier 2016

Le Saint-Yves, un hôtel de caractère situé en plein centre historique de Tréguier, au pied de la cathédrale Saint-Tugdual.
Un jeune couple a repris l'établissement en 2014 et l'a fameusement redynamisé en y organisant des apéro-concerts dans une salle de réunion coquettement aménagée.
Foule ce soir pour assister ( sans bourse délier) au concert de SomeSwing Else!

 SomeSwing Else
Un  quartet juvénile pratiquant un jazz manouche leste et vif.
A la formule classique, deux guitares, une contrebasse, vient s'ajouter la voix canaille de Marion Thomas qui, lorsqu'elle ne prête pas son organe délicieux au groupe de gypsy swing, s'ébat avec son propre Marion Thomas Quartet, quand elle ne joue pas la comédie chantée dans le spectacle de cabaret 'Femmes de Jazz'.
Ses complices ont pour nom:  Julien 'Dédé' Pinel, dit cibiche électro, à la contrebasse (La rallonge -   La Yuma   et  Dominique Carré swing quartet ...) , Louis Boudot, sauvé des eaux, le plus souvent en équilibriste solo ( Gypsylogy trio, Oudside, O'draka , HopHopHop Crew.... ) et son vis-à-vis Joris Viquesnel à la pompe mais il  ne dédaigne pas les envolées aventureuses en solitaire ( Norig, Sébastien Giniaux Trio, Dominique Carré swing quartet, La Rallonge....).
Entrée en manière fringante avec ' What is this thing called love' de Cole Porter, pourvu de grilles tziganes.
Le trio de musiciens fait d'emblée forte impression tandis que  l'étincelante Marion fascine l'assistance, tant par son timbre souple que par sa gestuelle harmonieuse.
Les canards enchaînent sur le standard  'I Can't Give You Anything But Love', si leur version est moins glamour que celle du duo Tony Bennett/Lady Gaga, elle nous permet d'admirer la virtuosité des artilleurs alternant les rafales,  à l'arrière, la contrebasse assure nonchalamment avant de se permettre un petit aparté soigné, pas en reste, la petite Marion a l'idée d'épater l'assemblée en proposant  un scat acrobatique.
Après cette débauche d'énergie la ballade 'September song' est la bienvenue et calme les ardeurs juvéniles.
'Don't you go away mad', d'Illinois Jacquet, est dédié à tous les mecs jaloux...allez, viens embrasse-moi, c'est pas parce que j'ai accepté ce rendez-vous avec un inconnu que tu dois tirer la gueule!
Tréguier, êtes-vous prêts à danser le Lindy Hop?
Voici 'Jersey Bounce' datant d'avant la dernière guerre.
Vachement sautillant ce jazz et Marion, le fripon, un croisement Zizi Jeanmaire/Liza Minnelli est des plus attractives.
Un premier titre dans la langue de Voltaire, le superbe  et poétique  'La noyée' de Serge Gainsbourg, va en émouvoir plus d'un.
La suivante est de Thelonious Monk. 
Non,  'I mean you' n'a pas été écrit pour son chat...
Personne n'a ri, tant pis!
Attachez vos ceintures, la locomotive va tourner à plein régime avec 'Nagasaki' de Django et on achève la première mi-temps, dès que les copains auront fini de déconner, avec ' La valse à Hum' d''André Minvielle.

Pause de dix minutes.

Reprise avec le standard: "Puttin' On the Ritz", le temps de se débarrasser de son tuxedo et de son haut- de-forme et on attaque '3 o'clock in the morning' de Dexter Gordon.
Spirou est d'humeur espiègle, d'après-elle 'I concentrate on you' de Cole Porter n'est pas vraiment une pub pour le concentré de tomates.
Pas de violons,  pas de trémolos mais une version des plus séduisantes suivie par le fantastique 'When day is done' , son intro casse-gueule et son accélération soudaine.
Sourires en coin, le joli minois nous annonce un morceau idéal pour câliner son voisin ou sa voisine, ce qui a le don de voir Deroual soudain se lever pour se diriger vers les lieux d'aisances car Loïc, assis à ses côtés, venait de lui faire les yeux doux, façon Zaza Napoli fixant amoureusement  Renato Baldi.
'Envie de toi', signé Henri Salvador, restera à jamais un  hymne à la tendresse.
Toujours l'amour, 'I've got my love to keep me warm' une rengaine imparable au répertoire de Billie Holiday précède 'Sweet Lorraine' de Nat King Cole. Trilles intrépides, galops époustouflants, étincelles à gogo, ça mitraille de partout, les applaudissements nourris accueillant la fin de cette chevauchée fantastique ne mentent pas.
Le programme prévoit un second  André Minvielle,  le frivole 'K You K Yaw' tout en onomatopées.
Gros désaccord sur scène...non, non et non, pas les sardines de Patrick  Sébastien, ça suffit vos gamineries, vos blagues sont cons, concentration svp, et revenons à la playlist qui prévoyait 'Just one of those things'.
Julien et Louis vous pouvez aller prendre l'air, comme Joe Pass et Ella Fitzgerald on jouera ' Detour ahead' en duo, vous reviendrez pour finir le concert avec nous en interprétant 'The way you look tonight'.
Traduction littérale, dixit Marion, de la manière dont tu ressembles à quelque chose aujourd'hui!
Rideau et ovation 1000 fois méritée! 

Oui, Monique?

Superbe soirée, il faut continuer et bientôt il n'y aura plus assez de place ! Attention, les fidèles devront venir tôt ... Bravo Lydie et Cyril et merci pour la qualité de votre accueil!

Monique, ton avis reflète  l'opinion générale!


vendredi 29 janvier 2016

Et ça continue encore et encore... Frank Collett, Paul Kantner et Black!

 Frank Collett, born in Brooklyn as Frank Taglieri, était un  pianiste de jazz sortant de la renommée Juilliard School of Music, en début de carrière il a accompagné Sarah Vaughan pour ensuite former son Frank Collett trio ( avec Monty Budwig et Donald Bailey).
Il fait surtout carrière en tant que musicien de studio, travaillant pour de grands noms: Elvis Presley, Perry Como,  Glenn Campbell, Bette Midler, Carmen McRae, Helen Merrill, Jon Hendricks, Diane Reeves ou Barbra Streisand. e.a.
Le pianiste, âgé de 74 ans, est décédé à Pasadena le 25 janvier.

 Colin Vearncombe, alias Black, est décédé ce 26 janvier, il avait été victime d'un accident de circulation quinze jours plus tôt et était resté dans le coma.
Pour le commun des mortels, Black restera le créateur de l'immense tube ' Wonderful Life' sorti en 1985 mais n°1 dans pas mal de listes en  1987.
Sa carrière avait débuté en mineur en 1981, il aura fallu attendre 6 ans avant de le voir décoller, d'aucuns considèrent 'Wonderful Life' comme un one shot, mais le singer-songwriter de Liverpool a toutefois continué à sortir des albums souvent chroniqués de façon élogieuse par la presse musicale.
Son dernier album 'Blind Faith' est sorti en 2015.
Colin Vearncombe avait 53 ans.

 Paul Kantner, cofondateur de Jefferson Airplane, un géant du rock psychédélique, est décédé jeudi à l'âge de 74 ans.
La carrière musicale de Kantner débute  dans les early sixties, il joue du folk et des protest songs sous l'influence de Pete Seeger.
Un jour, Marty Balin le voit sur scène et l'idée de former un groupe germe aussitôt, ils invitent Jorma Kaukonen, la chanteuse Signe Toly Anderson,  Jerry Peloquin et Bob Harvey et un des monstres du rock psychédélique, Jeffersoin Airplane, est baptisé.
Les trois derniers nommés céderont rapidement leur place à Grace Slick, Skip Spence et Jack Casady.
Si ' Jefferson Airplane Takes Off' tarde à décoller, le LP suivant 'Surrealistic Pillow' cassera la baraque.
'Somebody to love' et 'White Rabbit' demeurant des classiques indémodables. d
Kantner restera fidèle au vaisseau spatial, devenu Jefferson Starship, malgré les nombreux changements de line-up.
En dehors de la disco du Jefferson Airplane et de Jefferson Starship, Paul a également signé deux albums avec Grace Slick et trois disques sous son nom.
 Another rock icon has left us.... pour reprendre la note d'un fan sur facebook.

jeudi 28 janvier 2016

Shannon Wright - The Hills Mover à La Rotonde du Botanique, Bruxelles le 27 janvier 2016

Shannon Wright - The Hills Mover à La Rotonde du Botanique, Bruxelles le 27 janvier 2016

photos: jp daniels - avis sur la pretation de Shannon Wright: Florian Hexagen

Concert affichant COMPLET!

The Hills Mover
Grégoire F.Thot en apprenant qu'il pourrait assurer l'avant programme de Shannon:
Mon vrai cadeau de Noël est arrivé en retard, mais il est plus flamboyant que jamais: la première partie de Shannon Wright la semaine prochaine au Botanique avec ma cape de The Hills Mover!
Hugues qui se produit à ses côtés au sein de Thot:
Pas plus de 102 db(A) avec ta gratte acoustique, hein. C'est bien compris ?!, 
Un spectateur:
Ca a été dur à respecter !
setlist :voir cliché 

Shannon Wright.
Submergés par le sublime hier à la Rotonde par l'émouvante et incandescente Shannon Wright. C'était notre première soirée avec elle, après tant de rendez-vous ratés, et on espère vraiment que ce ne sera pas la dernière. C'est simple, elle nous a retourné par sa grâce, sa classe et sa fureur qui, rentrée ou pas, était si belle à suivre. MAGIQUE...

A noter une reprise magistrale de David Bowie: "Bring Me the Disco King"

mardi 26 janvier 2016

Vinyle Idylle au Casino de Saint-Quay - Portrieux ( Côtes d'Armor) le 24 janvier 2016

Vinyle Idylle au Casino de Saint-Quay - Portrieux ( Côtes d'Armor) le 24 janvier 2016

15:45', un soleil généreux inonde la plage du casino de Saint-Quay, le mercure indique 16 degrés, il y a du monde sur le sable et aux terrasses pour admirer des flots d'un bleu enchanteur, comme tous les dimanches le Casino local  propose une animation live au bar/resto de l'établissement.
Tu comptais t'installer face au podium à l'arrière de la piste de danse, mais ô surprise, deux longues tables encombrent celle-ci, un déjeuner de famille ( nombreuse)  s'est prolongé, les convives attendent encore fromage, gâteaux et pousse-café.
Il te reste à admirer le paysage carte postale à travers les baies vitrées en attendant qu'un personnel zélé ne dégage le tarmac réservé aux danseurs du dimanche qui déjà montraient quelques signes d'impatience.
Un premier musicien pointe le bout du nez, puis un second, ils sont rejoints par la chanteuse, Vinyle Idylle se produira en formule trio en cette belle journée dominicale.
En principe ils sont cinq:  Yaeell Chéron - Chant/Vincenzo Colamarco - Clavier/  Christian Monnier - Basse/ Dominique Berlan - Batterie et Bernard Rambeau - Guitare/Chant, la basse et la batterie sont restées en Loire-Atlantique, Vincenzo s'occupera du programming qui doit remplacer les absents.
 Yaeell se produit avec plusieurs formations, si Vinyle Idylle s'ébat dans le monde de la variété, elle chante des negro-spirituals au sein de Gospel 5 et du jazz avec Scenesible.
Bernard, aucun lien de parenté avec Stallone, aurait fait partie d'un groupe sudiste rennais, Excès de Zèle, travaillant dans le style de Lynyrd Skynyrd, on a pu, de temps en temps, se rendre compte que c'était pas un manchot.
Et Enzo?
Non, il ne joue pas au foot, certains le voient  prof d'Italien.
Sans crier gare, Vinyle Idylle entame son tour de chant en envoyant le tube oublié de Lilicub, le sucré ' Voyage en Italie'.
Monsieur Fernand et sa compagne, 156 ans au compteur ( à eux deux), sont les premiers à chavirer au son du calypso, Jean guindé et quelque peu rouillé et Fernande, distinguée.
Très vite, Adeline et Constand ( 147 ans) les rejoignent sur le plancher de bal.
Constand, 'Emmenez-moi' au bout de la terre.. je vous en prie!
En valsant, Adeline, suivez-moi!
Nettement plus nerveux, un paso-doble, 'Le roi de l'arène', pas évident à suivre ce rythme de torero, le moteur tousse, pas celui de Maggy et de Valentin, imperturbables, ils tournent sans sourciller tandis que les claviers prennent des sonorités André Verchuren.
Après Adamo, 'Vous permettez, Monsieur', on embraye sur Joe Dassin et ses 'Champs-Elysées', propices au madison.
Tu dis, Grégoire?
Ce que je fais à ce rassemblement de valétudinaires.
Suis-je obligé de répondre?
On va tous y passer, mon vieux, je me prépare, puis c'était l'après-midi dansante ou Drucker à la télé!
Vinyle Idylle poursuit la lecture de son catalogue, une chouette version de ' Sway', puis 'I'm just a gigolo' chanté par Rimbaud, Philippe Clay, 'Le danseur de charleston', elle était bien celle-là, mais ensuite on tombe dans la soupe, les inévitables nuisances  Club Med, La Compagnie Créole et son exotisme à deux balles.
Le troisième âge est féru de disco, allons-y pour un medley Boney M , pas original, ça, un jour il faudrait que ces groupes de bal s'attaquent à Silver Convention.
Aïe, ' Ces soirées-là' ou Yannick sabotant Claude François, tandis que tu frises la nausée, les danseurs se bousculent sur la piste, le calvaire se prolonge, du zouk 'Maldon', avant une série de slows entamée par 'Let it be'.
Ouf, joli solo de guitare, ils enchaînent sur 'Imagine', John se marre en voyant l'hospice dodeliner sur son  message de paix.
Au fond sans la présence de madame et de ses éclats de rire le spectacle ne t'amuse pas des masses!
Tu imagines de te commander une bière  avant de prendre congé, sur scène ils ont décidé de la faire au forcing, sans pause, voici  ."I love Paris in the spring time, I love Paris in the fall, I love Paris in the winter when it drizzles, I love Paris in the summer when it sizzles"... une des plus belles chansons magnifiant la ville lumière, qu'aucun terroriste  ne parviendra à ternir!
Tiens, voilà le gars au canotier, 'Fleur de Paris' , puis, pour la troisième fois en quelques semaines, la valse 'Mon amant de Saint-Jean'.
Pour les amateurs de castagnettes et de tauromachie, le chef-d'oeuvre inégalé 'E Viva Espana', ré-écrit par Molière, suivi par un instrumental moins ringard, le fabuleux ' Last night' des Mar-Keys.
'La lambada' n'est pas sexy quand la plus jeune dame sur le dancefloor approche de 60 balais, puis une samba pour pompiers, 'Incendie à Rio' de Sacha Distel.
Du rock au menu, 'See you later, alligator', avant  les dix minutes consacrées à Abba, 'Gimme Gimme', Money, money' et la préférée du Corse, 'Waterloo'.
On quitte Stockholm, pas le disco, ' Get down on it', 'Celebration' et Fresh' de Kool and the Gang.
Alphonse, éreinté, abandonne ses copines qui continuent leur gymnastique sur Shakira avant de s'essayer au line-dancing sur 'Cotton-eyed Joe'.
Folklorique!
 Il est 18:05, on t'attend pour le kir, tu t'éclipses tandis que Vinyle Idylle attaque ' Una Paloma blanca' et que tu te demandes si à Saint-Quay ils connaissent George Baker Selection!



 



lundi 25 janvier 2016

Ils sont arrivés au bout du voyage:Jimmy Bain et Rika Jansen ( Zwarte Riek).

La chanteuse amstellodamoise Rika Jansen, plus connue comme Zwarte Riek de Jordaanprinses, est décédée le 21 janvier à l' âge de 91 ans.
Dans les années 50, Rika connaît le succès aux Pays-Bas mais aussi en Flandre avec des rengaines telles que M'n wieggie was een stijfselkissie, Sansee de platte boender, Kersepit ou Alle apies (in de Artis lijken op me Ome Hein).
Plus tard elle reprend son nom véritable et réussit à classer  Amsterdam huilt (waar het eens heeft gelachen) dans les listes néerlandaises.
Ensuite elle sombre dans l'oubli.


Le bassiste écossais Jimmy Bain, mort ce 24 janvier, a fait partie de Rainbow et de Dio, groupe pour lequel on le retrouve sur sept albums.
Sa carrière commence tôt, encore adolescent il joue avec plusieurs groupes amateurs avant de rejoindre Street Noise et puis Harlot.
Quand Ritchie Blackmore lui propose de rejoindre Rainbow, difficile de refuser, il ne restera qu'une année au sein de l'arc-en-ciel, on l'entend sur 'Rising'.
Pas question de chômer, John Cale et Thin Lizzy l'engagent et en 1978 l'Ecossais forme son propre combo, Wild Horses, comprenant quelques pointures: Brian Robertson, Kenney Jones ou Jimmy McCullogh.
Le temps de graver deux albums studios et les broncos arrêtent les frais.
Jimmy propose ses services à Roger Chapman, Gary Moore et même Kate Bush avant de travailler de manière non-officielle avec Scorpions.
1983, il rejoint  Dio et participe à l'enregistrement des albums Holy Diver (1983) -  Dream Evil (1987)- The Last in Line (1984) - Sacred Heart (1985)- Magica ( 2000) - Killing the Dragon (2002) et Evil or Divine – Live in New York City (2003).
En 2005 il s'associe avec Carmine Appice pour former  The Hollywood All Starz et 3 Legged Dogg, l'aventure prend fin quand Carmine Appice refait équipe avec Ronnie James Dio, Tommy Iommi et Geeze Butler au sein de Heaven and Hell.
Les derniers avatars: le supergroupe The Hollywood Allstarz et Last in Line avec lequel il participait à la  croisière Hysteria On The High Seas de Def Leppard pendant laquelle il décède dans des circonstances obscures.
Jimmy Bain avait 68 ans.

"Nina" ( Stellis Groseil et Stéphane Dassieu) au Restaurant · Bar Le Soupson à Saint-Brieuc ( Côtes d'Armor) le 23 janvier 2016

 "Nina"  ( Stellis Groseil et Stéphane Dassieu)  au Restaurant · Bar Le Soupson à Saint-Brieuc ( Côtes d'Armor) le 23 janvier 2016

Le Soupson, 52, rue du Docteur-Rahuel, à Saint-Brieuc, une ancienne maison close devenue un bar resto proposant  une cuisine simple de qualité, tout en  vous accueillant avec le sourire!
Le concert de Nina est annoncé à 19:30, le coin se remplit très vite, ne compte pas réussir à dégotter une table si tu n'as pas réservé, tu suivras le concert debout en dénichant le rayon d'une étagère pour déposer ton demi!

19:50, Stellis Groseil et Stéphane Dassieu prennent place près du comptoir, deux tabourets, une jolie fille, un beau filet de voix, un barbu au crâne légèrement dégarni à la guitare, ils ont choisi l'appellation Nina en hommage à Nina Simone dont il s'approprie une partie du répertoire!
Un bref salut avant d'entamer la formidable prison-song ' Work song', la voix de la fraîche Miss Groseil est puissante et groovy, sans vouloir singer Nina Simone, elle parvient à faire dresser tous les poils de ton épiderme.
C'est bien parti, ils enchaînent sur 'I shall be released' le titre de Dylan que Eunice Kathleen Waymon a repris en 1969.
Brel, 'La chanson des vieux amants', à écouter paupières closes.
Une version jazzy et sensuelle.
Toujours dans la langue du cru, 'La vie en rose', repris en choeur par Antoinette Gouennec, 95 balais, j'habite place de la Liberté,  pas moyen de s'asseoir, je n'ai pas réservé, je me colle à vos côtés, elle est bien la petite, non?
Oui, madame, non, je n'habite plus chez ma maman!
Une touche de jazz manouche pour suivre, 'Coucou' ( les rosiers fleurissent), une jolie rafale en western swing nous prouve que Stéphane Dassieu n'est pas du genre pingouin.
Avec ' Nobody's Fault But Mine' on a droit à un classique gospel/blues avant l'engagé 'To Be Young, Gifted and Black' que Stellis accompagne aux fingersnaps.
Rien à dire, ces complices souriants regorgent de talent.
La Piaf, ' Je t'ai dans la peau' .
Euh, Stéphane, ce ne serait pas plus mal si on jouait le même morceau, on reprend!
Edith, bis, la romance, 'T'es beau, tu sais'.
Sur son premier album Nina Simone a repris 'Little Girl Blue' composé par  Richard Rodgers and  Lorenz Hart en 1935 et chanté superbement par Janis Joplin en 1969.
Une  ballade grandiose!
Nina c'est de la soie et de l'âme, voici son 'Go to hell' suivi par sa vision de 'Ne me Quitte pas' du grand Jacques.
Le premier set s'achève  par un des titres les plus connus de la diva, ' Ain't go no, I got life'.
Un cri, un seul: j'existe!
Applaudissements nourris et pause!

Second set.
Nina Simone Sings Ellington, 'Do nothing till you hear for me', pas de cuivres, ni de strings, ni de choir, mais un arrangement minimaliste qui touche.
Place au standard 'Just in time' précédant le blues de Bessie Smith, 'I Want a Little Sugar in My Bowl'.
Un second Duke, 'Mood Indigo', permet à l'audacieux Dassieu de tenter une escapade périlleuse.
Tu dis, le moineau?
' J'm 'en Fous Pas Mal'.
Petite crise de fou rire et on achève la rengaine.
Une première séquence de scat, logique, décore 'You better know it', quelques notes de guitare sont mises en boucle avant de placer une rafale meurtrière, Duke préférait le piano, never mind!
Une ballade?
Pourquoi pas.
 'Black Is The Color Of My True Love's Hair', et après cette sad song  on vous propose le rythmé ' My babe just cares for me'.
C'est la perle  'Solitude' qui te refilera les plus intenses frissons de bonheur, sans nous laisser applaudir le duo a enchaîné sur le scat secoué 'Satin doll' avant de nous proposer un second Bob Dylan, 'Just like a woman', que tu avais fort apprécié dans la version Aufray/Birkin, 'Tout comme une vraie femme'.
Les clients au boulot, handclaps and chorus,  pour l'énervé 'See line woman' auquel succèdent le classique 'Bye, bye Blackbird' et 'Love me or leave me'. 
Ils sont très nombreux à avoir repris 'Mr Bojangles' de Jerry Jeff Walker, Nina l'a enregistré en 1971.
On approche du terme, 'La Javanaise' du beau Serge et le tube 'Feeling good' achèvent ce trip prisé à sa juste valeur.

Un dessert?
Vite, alors, la reprise de 'Work song' le morceau qui avait ouvert les festivités!
Un concert au-dessus de tout soupçon!



dimanche 24 janvier 2016

Teen Daze à la Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 22 janvier 2016

Teen Daze à la Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 22 janvier 2016

concert en images: JP Daniels ( notes: michel)

Il y a quelques années, sur un forum, Jamison né quelque part en British Columbia, écrivait I make music  as Teen Daze.
Et, toujours in a daze?
Si tu veux, après avoir pondu quelques singles et EP's, il sort un full-length en 2012, 'All of us, together' suivi rapidement par 'The Inner Mansions'
Les critiques lui collent l'étiquette chillwave, les adjectifs breezy, nostalgic, airy, atmospheric, introspective... pleuvent pour décrire sa musique.
Août 2015, déjà un quatrième album complet ' Morning World' , suivi en décembre du single 'Célébrer' pour nous souhaiter une bonne année 2016 qui le voit entamer une longue tournée européenne ayant démarré à Vilnius puis, après deux dates chez nos voisins du Nord, un arrêt au Botanique.

Les adeptes d'escapism glacé et de sonorités ambient ont été ravis, les mordus de rock'n'roll aimant la sueur sont partis étancher leur soif au bar.

Un fan:
"Attending a Teen Daze show is a  transcendent beautiful experience. "

Une voix éthérée, des couches de synthé  bourrées d' amples orchestrations,  d'effets de violons, de harpe, de guitares acoustiques, ce soundscape aux teintes pastel a le pouvoir de te transporter dans un monde onirique et esthétique fort éloigné de l'agressivité urbaine!

samedi 23 janvier 2016

Urbanus en de Fanfaar + High Hi - Ancienne Belgique - Bruxelles le 21 janvier 2016

Urbanus en de Fanfaar + High Hi - Ancienne Belgique - Bruxelles le 21 janvier 2016

concert en images: JP Daniels ( notes: michel)

Urbanus en de Fanfaar vont casser la baraque, promettait l'annonce!
Zont peut-être pas mis le feu, au propre il va de soi, les pompiers n'ont pas dû quitter la caserne, mais à voir la tronche hilare des spectateurs à la sortie de la salle, t'as vite compris que ce show n'a pas engendré la morosité.

Le support est assuré par High Hi.
Difficile de trouver un groupe plus éloigné de l'univers du farfelu de Schepdaal.
Pour se mettre dans l'ambiance la figure de proue du trio, la flamboyante Anne-Sophie Ooghe,  déclare la veille sur facebook: TOMORROW, we'll play the support of Urbanus en de Fanfaar in the Ancienne Belgique !! tralaliloelalalala sjakka sjakka boem boem...
Les Mamies venues se marrer aux facéties de Urbain Servranckx et de ses majorettes n'étaient pas toutes prêtes à digérer le power/dark pop nerveux du groupe de Duisburg qui avait surpris tous les Bataves présents à l'Eurosonic Noorderslag la semaine dernière.
2015 fut une année riche en succès pour  Anne-Sophie, Dieter Beerten  et Koen Weverbergh avec 40 shows et deux enregistrements, 2016, qui démarre à peine, ne s'annonce pas mal.
'Calm don't, sir' dit un de leurs morceaux, ils n'ont pas l'air de vouloir s'assagir.
Ja, Maarten?
Ik was sterk onder de indruk...
Nous aussi, ket!

 Urbanus en de Fanfaar
Depuis juin 2014 l'humoriste brabançon tourne partout en Flandre et chez nos voisins oranges  avec la plus rock des fanfares bruxelloises, celle emmenée par les frangins  Camerlynck assistés de
Tim Toegaert et de Laurens De Schutter.
La presse n'hésite pas à parler de seconde carrière pour Urbanus van Anus car l'alliance vette rock et grapjas prêt à tout, et surtout aux feintes les plus absurdes, s'avère irrésistible, tellement même que ce qui devait être le dernier show de l'aventure connaîtra une suite, De Fanfaar proclame haut et fort: FUCK IT! WE DOEN GEWOON NOG EEN TOUR!
HET MOET MAAR NIET ZO PLEZANT ZIJN!
URBANUS EN DE FANFAAR ZIJN NOG NIET UITGEZONGEN!
DEZE ZOMER WORDT DE VETSTE!
SEE YOU IN APRIL!

Les  festivaliers entendront donc The Scratching Zwaantjes, Madammen met nen bontjas, Hitten Metallica Tit, Bakske vol met stro , Quand les Zosiaux..., Aan ons voordeur lag een mat,  et autres chefs-d'oeuvre nés de l'imagination du raffiné Urbanus cet été un peu partout sur les plaines ou sous les chapiteaux !

Een plezant optreden!

jeudi 21 janvier 2016

Lura à l'Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 20 janvier 2016

Concert en images: JP Daniels ( notes: michel)

Lura à l'Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 20 janvier 2016

La dernière visite de Lura à l'Ancienne Belgique remontait à 2010, Maria De Lurdes Assunçao Pina, alias Lura, partageait l'affiche avec Bai Kamara Jr, un concert qui nous avait laissé un bon souvenir.
cf  l'article de l'époque:
http://concerts-review.over-blog.com/article-bai-kamara-jr-et-lura-a-l-ancienne-belgique-a-bruxelles-le-11-mars-2010-46602312.html

Depuis la jolie Portugaise, aux veines enrichies de sang capverdien, s'était fait quelque peu oublier pour revenir en 2015 avec un nouvel album : Herança!
Sur le web elle annonce les dates d'une nouvelle tournée démarrant chez nous:
É com alegria que vos anuncio os meus próximos concertos:
20.01.2016 Bélgica / Theatro AB, Bruxelas
21.01.2016 Suiça / Kaufleuten, Zurique
23.01.2016 Bulgaria / Music Jam, Sofia
24.01.2016 Romania / Hard Rock Café, Bucareste
04.02.2016 França/Festival Au Fil des Voix (c/ Élida Almeida),L`Alhambra,Paris
13.02.2016 UK, World at Kings Place, Londres
Une affiche à la billetterie: sold out.
Pas d'avant-programme, des disques d'ambiance!

Lura secondée par  Toy Viera, piano - Ivan Medina, guitar - Thierry Fanfan, bass  et Valentino Ramos, drums entame le récital par la complainte “Di Undi Kin Bem” traitant de l'exil.
 “Mantenha Cudado” et le chaloupé “X da Questão” ont   été composé par Mario Lúcio, Ministre de la Culture de la République du Cabo Verde.
Ensuite Lura abandonne le dernier né pour reprendre un titre de 2002, l'agité "Ma'n Ba Dês Bês Kumida Dâ" invite à la danse.
A l'époque l'immense Cesaria Evora avait accompagné Lura sur 'Moda Bo'.
Retour vers 'Herança' avec la douce mélopée  'Sema Lopi'.
'Só Um Cartinha ' précède le titletrack du dernier effort discographique,  ' Herança',  une longue plage quasi mystique dans laquelle on sent la patte de Naná Vasconcelos.
'Dzê Que Dzê' et 'Na Ri Na' sont repris sur le best off  de la belle Lusitanienne, deux titres où jazz et rythmes des îles se marient à merveille.
'Maria di Lida' est probablement le morceau le plus bouillonnant du dernier album, il est suivi par  Somada” composé par Kaka Barbosa. 
 'M bem di fora' est tout aussi remuant et c'est avec ' Goré' que s'achève un concert chatoyant suivi des bis attendus.

Oui, Francine?
 Une joie de vivre communicative...

mardi 19 janvier 2016

Début 2016, l'hécatombe continue: Dallas Taylor, Gary Loizzo, Carina Jaarnek, Mic Gillette, Dale Griffin, Glenn Frey.

Dallas Taylor qui est décédé à L A ce dimanche était le batteur de Crosby, Stills, Nash and Young à la grande époque, c'est lui qui tenait les sticks lors du concert de Woodstock.
Il débute au sein de Clear Light un psychedelic band californien, on leur doit un album.
Plus tard, Dallas restera fidèle à Stephen Stills puisqu'il intègre le line-up de Manassas.
Comme session drummer il s'est retrouvé sur scène avec Van Morrison, Paul Butterfield  et même avec les Doors.
Dallas Taylor avait 66 ans.

 Gary Loizzo était le lead singer de The  American Breed qui avait connu son heure de gloire en 1967 avec 'Bend me, shape me', un morceau qui à l'origine était interprété par The Outsiders.
Au UK c'est Amen Corner qui a squatté les charts avec le même titre.
American Breed  aura placé deux autres titres dans le top 20:  "Green Light" et "Step out of your Mind".
Dans les  70's, Gary se lance dans la production, il fonde son studio  'Pumpkin Studios' et travaillera avec l'élite US: Styx, Liza Minnelli, Slash, REO Speedwagon....
Il nous a quittés le 16 janvier.

La Suédoise  Carina Jaarnek ( Eva Carina Kvistborg Jaarnek) surnommée "The dansband queen of Sweden" est morte le 17 janvier, à 53 ans, d'une hémorragie cérébrale.
Elle aura classé plusieurs titres dans les charts suédois et a connu une notoriété internationale en gravant un tribute to Elvis Presley, s'entourant de musiciens ayant côtoyé le King.

Le nom du tromboniste/trompettiste Mic Gillette est associé à pas mal de formations jazz rock: Blood, Sweat and Tears, The Sons of Champlin et Tower of Power qui a accompagné les plus grandes stars du rock.
Une crise cardiaque l'a terrassé ce 17 janvier.

Dale Griffin
1969, Mott the Hoople, first line-up:  Overend Watts bass/vocals, Mick Ralphs guitar/vocals, Verden Allen organ/piano/vocals, Ian Hunter piano/guitar/vocals et Buffin drums/vocals.
Buffin est le surnom de Dale Griffin.
Mott The Hoople est en fait l'association de deux bands, The Soulents, comprenant Buffin et Overend Watts, et The Buddies avec Mick Ralphs, l'élément essentiel, Ian Hunter, arrivera plus tard.
David Bowie leur refile leur plus grand hit en 1972, 'All the young dudes'.
Après le départ de Ian Hunter, le groupe continue avec de nouveaux membres  avant de devenir British Lions.
Par après Dale se lance dans la production, mais à 58 ans il est atteint d'Alzheimer ce qui l'empêche de jouer pour les 40 ans de Mott The Hoople, il sera invité à jouer les rappels.
Dale s'est définitivement endormi le 17 janvier.

 On January 18, 2016, Glenn Frey died at the age of 67 in New York City of complications from rheumatoid arthritis, acute ulcerative colitis, and pneumonia while recovering from intestinal surgery...
C'est un monument qui s'en va!
Déjà bien avant les Eagles, Glenn Frey  fait partie de bands locaux dans la région de Detroit, The Mushrooms, The Four of Us, the Subterraneans,  the Heavy Metal Kids.
Il fait la connaissance de Bob Seger pour lequel il assure des backing vocals.
Lorsqu'il quitte l'industrielle Detroit pour la Californie il rencontre J D Souther qui l'initie à la country , Jackson Browne deviendra également un intime.
De cette époque date le duo Longbranch Pennywhistle ( Frey/Souther) qui nous laisse un LP.
La genèse des Eagles, on la doit à Linda Ronstadt qui monte un band pour une tournée en 1971,  Frey, Don Henley, Randy Meisner et  Bernie Leadon montent sur scène derrière la jolie Linda.
Peu après les Eagles passent sur les fonts baptismaux pour devenir un des plus grands country rock bands de la planète.
On leur doit une vingtaine, au moins, d'incontournables, 'Desperado' étant une de tes préférées.
Après une première séparation , Glenn Frey se lance avec succès dans une carrière solo, cinq albums studio et une flopée de hits: The Heat is On- You belong to the city - The one you love- Part of me, part of you...
En 1994 les Eagles reprennent la route sans Randy Meisner et Bernie Leadon, vont-ils poursuivre leur carrière après le décès de Glenn Frey?



lundi 18 janvier 2016

Cabaret du Petit Écho de la Mode à la Salle Polyvalente de Plélo ( Côtes d'Armor) le 17 janvier 2016

  Cabaret du Petit Écho de la Mode à Plélo ( Côtes d'Armor)  le 17 janvier 2016 .

L'Amicale Laïque de Plélo propose une après-midi chansons françaises, rendez-vous à 15:00 à la Salle Polyvalente où doit se produire le cabaret du Petit Echo de la Mode accompagné au chant et au piano par Myriam Kerhardy.
 Myriam Kerhardy est une figure connue dans la région de Saint-Brieuc, professeur de piano et de chant et chef de chœurs, elle fait partie de la Compagnie Anatole qui monte différents spectacles, allant du jazz, au théâtre musical en passant par les  représentations pour enfants.
Ici elle s'entoure d'une troupe d'amateurs, baptisée  Cabaret du Petit Écho de la Mode, pour présenter un spectacle de music-hall faisant la part belle au répertoire des cafés-concerts d'entre-deux-guerres.
Le  Petit Écho de la Mode ( de Châtelaudren)  était le premier magazine féminin imprimé en France ( en 1900, son tirage est de 300 000 exemplaires chaque semaine, allant même jusqu'à million dans les années 50), le journal disparaît en 1984 mais la ville a transformé l'ancienne papeterie en pôle de développement culturel et touristique.

15:00, un public d'âge mûr se presse toujours à la billetterie,  le complexe n'est pas loin d'afficher salle comble.
Un animateur prend la parole, les retardataires se pressent vers un siège, une musique introductive grésillante voit apparaître trois protagonistes sur une scène transformée en estaminet sentant bon le début du 20è siècle.
Une tenancière, Micheline, digne d'un roman naturaliste de Zola et un couple jouant aux dés, d'autres clients affluent, le marché local touchant à sa fin, le petit blanc coule à flots, Myriam Kerhardy a pris place derrière le piano, les neuf protagonistes, dont deux éléments du sexe fort, ont entamé la valse 'Le petit bal perdu' immortalisée par Bourvil.
De courtes saynètes, pas vraiment intellectuelles, servent de lien entre les chansons, après la Normandie, le voyage se poursuit du côté de l'île de Beauté, on fait appel à Fernandel et à son ineffable  'Tango corse', l'éloge à la paresse.
Il y a toujours une blonde  pour sortir des crucheries, un Corse elle a aimé, il s'appelait Johnny et n'était pas toujours gentil, voici  ' Johnny, tu n'es pas un ange' de la Môme, suivi par une vieillerie de 1928, ' Trop p'tit trop grand' d'Edmond Roze.
Ok, ce répertoire rétro amuse au début mais, après 25' des imperfections manifestes se dessinent, certains de ces braves amateurs n'ont pas vraiment l'oreille musicale, le chant s'avère souvent approximatif ( pour rester correct) et les parties chorales ne sont pas toujours au point, ajoutons y le bricolage maladroit du préposé au son et à l'éclairage pour que tu comprennes qu'on assiste à un spectacle ayant le niveau d'une fête scolaire ou d'une fancy-fair paroissiale.
Le public, bon enfant, tolère ces inconvénients sans broncher, ta compagne te gratifie d'un clin d'oeil entendu tout en se demandant ce qu'on fout là!
T'as été obligé de lui refiler quelques coups de coudes car elle était sur le point d'entamer une crise de fou-rire fort inappropriée.
La troupe poursuit son travail d'archéologie et entame la merveilleuse ' Ballade irlandaise' de Bourvil suivie par une version cucul la praline de 'Vivent les bananes' de Ray Ventura et de ses Collégiens, puis on a droit à ' Ah si j'avais un franc cinquante' de Boris Vian malheureusement maltraité à la façon Patrick Sébastien,  'La Javanaise' sera  également malmenée.
Pour se venger le micro d'un des chanteurs se met à produire d'horribles couacs, un vétérinaire est appelé à la rescousse, la bête agonise dans d'affreux râles, la pianiste improvise, l' ingénieur ( ?) son et lumières en profite pour s'essayer à des effets psychédéliques incongrus,ton voisin se bouche les pavillons, les gosses fuient, ça tourne à la catastrophe.
Temps mort.
Le calme est revenu, on reprend: Suzanne Dehelly - 'Il a mal aux reins, Tintin', coup de coude à madame, 'Cigarettes whisky et p'tites pépées', on aimait bien Eddie Constantine!
 ' ça ne va pas changer le monde' .
Quoi, André?
Il chante faux!
A peine, André, Joe Dassin est mort, c'est une honte de le saboter.
 Séance médium, on pressent le pire!
Le ridicule ne tue pas, murmure une voix, un  massacre: "La queue du chat"des Frères Jacques, suivi par de nouveaux craquements sinistres annonçant la fin du spectacle.
Pussy s'est tiré, la guinguette se vide, l'assistance applaudit.

Retour du bataillon chantant emmené par  Myriam Kerhardy qui nous signale qu'un nouveau répertoire se prépare et qu'il sera dévoilé en juin, on pense épargner pour acheter nos tickets!
Les bis: 'Mon Amant De St Jean', le classique de Gilbert Bécaud, ' C'est en septembre', et une dernière valse reprise par quelques courageuses dans l'assistance, " Dédé de Montmartre'.

On range l'accordéon, direction Binic, une balade le long des quais avant l'apéro! 






Quatre de plus, janvier tue: Hubert Giraud, Pete Huttlinger, Clarence Reid, aka Blowfly, Stuart Rose

Hubert Giraud est l'auteur de célèbres chansons telles que "Mamy Blue", "Sous le ciel de Paris" ou  "Il est mort le Soleil", mais ce lyriciste de talent débute sa carrière musicale en jouant de l'harmonica dans le Quintette du Hot Club de France formé par Django Reinhardt et Stéphane Grappelli, il joue également de la guitare dans le big band de Ray Ventura.
Sa carrière de compositeur connaît un boum lorsque sa chanson "Dors, mon amour" interprétée par André Claveau remporte l'Eurovision en 1958.
Il est décédé samedi à l'âge de 94 ans.

Le guitariste  Pete Huttlinger est surtout connu comme lead guitarist de John Denver, il accompagnait également LeAnn Rimes.
Dans les années 90 il se lance solo, sa disco compte 8 albums, le dernier  "Fingerpicking Wonder: The Music of Stevie Wonder".
Pete Huttlinger died Friday (Jan. 15) from a stroke. He was 54.

 Clarence Henry Reid, alias 'Blowfly', est décédé le 17 janvier, il souffrait d'un cancer du foie.
Clarence avait deux visages, il était  singer/ songwriter réputé dans l'univers funk, soul, ou R'n'B, ayant composé pour  KC and the Sunshine Band, Sam and Dave ou  Irma Thomas, mais sous l'identité de Blowfly, il proposait des textes nettement plus grivois ( he was the first rapper to have a song banned...).
Blowfly nous laisse une trentaine d'albums.

 Stuart Rose a tenu les drums pour le heavy/doom metal band Pentagram de 1985 à 1988, participant à l'enregistrement de l'album "Day of Reckoning" .
Le batteur est décédé la semaine dernière.

dimanche 17 janvier 2016

Inna Modja - J-Yes à l'Ancienne Belgique - Bruxelles, le 16 janvier 2016

 Inna Modja - J-Yes à l'Ancienne Belgique - Bruxelles, le 16 janvier 2016

Concert en images - Jp Daniels - notes: michel

Inna Modja a sorti son troisième album, "Motel Bamako", le 2 octobre.
En janvier elle a repris la route en commençant son périple dans nos froides contrées, le 15 à l'Alhambra à Mons, le 16 à Bruxelles où l'AB affichait presque complet.

Support: J- Yes!
 Jean-Sébastien Nemayechi, originaire du Burundi, nous vient de Liège.
Accompagné par son pote  Shana Mpunga il assure l'avant-programme d'Inna à Mons et à Bruxelles.
Le gars a plusieurs cordes à son arc puisqu'il a tourné dans un épisode de 'Camping Paradis'.
Une touche de soul aux accents pop, un fond funky, une voix caressante, le cocktail accroche et plaît.

Inna Modja
 Inna Bocoum est née à Bamako il y a une trentaine d'années, elle se fait connaître en 2011 avec le single 'French Cancan', depuis on se l'arrache: chanteuse, mannequin, actrice, la resplendissante  militante féministe attire les photographes et envoûte le public.
Entourée de deux musiciens elle aura convaincu Bruxelles qui n'aura eu qu'un regret, le concert était trop court.
La setlist fait la part belle à 'Hotel Bamako' débutant par 'Outlaw' suivi par l'exotique 'Sambé,  chanté en bambara , un subtil mélange de mandingue et d'electro.
Il fait froid à Bruxelles, le blues malien 'Water' ramène  soleil et  chaleur, 'Tombouctou' qui suit  est accueilli avec ferveur.
Toujours sur le dernier effort discographique, 'My people' précède le tube ' French Cancan' et la reprise de MC Solar 'Caroline'.
Après le politiquement engagé  'Speeches' , sur l'album le rappeur  Oxmo Puccino seconde Inna, la Malienne continue sur la lancée contestataire  en proposant 'Boat People'.
Le set prend fin avec 'Going Home'  un morceau exprimant son identité.

Un triple rappel:  'Diaraby' au fond blues du désert, 'Buffalo Stance  et enfin la romance 'Kana Ta' ( Don't go).

Un concert généreux.

photos: courtesy concert monkey

samedi 16 janvier 2016

“Gonzaï Nights” release party in Brussels – Aquaserge Orchestra + Julien Gasc chez Madame Moustache - Bruxelles le 14 janvier 2016


 Gonzaï Nights” release party in Brussels – Aquaserge Orchestra + Julien Gasc  chez Madame Moustache - Bruxelles le 14 janvier 2016

Florian Hexagen nous livre quelques impressions.

Premiers concerts de l'année 2016 hier soir à Madame Moustache brussels, pour une double affiche qui aura rameuté au final pas mal de monde malgré le temps dégueulasse. La soirée a commencé avec la pop intimiste progressive inspirée des seventies de Julien Gasc. Sa prestation, potentiellement casse-gueule car pratiquée en français avec lui seul au clavier, s'est révélée au fil des morceaux particulièrement attachante (petite merveille que la chanson "Ensemble". Lui a ensuite succédé sur scène AQUASERGE Orchestra (Aquaserge en format big band donc, avec rajout de soufflants), et leur mélange de jazz-kraut-psyché-rock nous a tout simplement éclaboussés de toute sa classe. C'est simple, on n'avait jamais entendu un son si clair dans l'antre des moustachus, et on a compris en moins de 5 minutes chrono que l'affaire serait rondement menée par toute cette fine équipe d'excellents musiciens. Leur set a oscillé entre expérimentations psyché, montées kraut et chaleur jazzy amenée par la section des cuivres, pour un résultat au-delà de nos espérances. Un sans-faute que ce concert, vraiment.
 L'année live commence bien! 

mercredi 13 janvier 2016

Concert - sandwich avec la Maîtrise de Saint-Brieuc ( direction Goulven Airault) à La Passerelle- Saint-Brieuc ( 22) le 12 janvier 2016

Concert - sandwich avec la Maîtrise de Saint-Brieuc ( direction Goulven Airault) à La Passerelle- Saint-Brieuc ( 22) le 12 janvier 2016

On ne s'ennuie jamais dans les Côtes d'Armor... même un mardi à l'heure de la pause déjeuner!
Imaginés lors de la saison 2003/2004 par La Passerelle, en partenariat avec le Conservatoire de Musique et de Danse de Saint-Brieuc, les concerts sandwichs sont devenus des rendez-vous incontournables de la vie briochine. Ils permettent en toute convivialité de faire une pause-déjeuner en musique, un sandwich à la main.

Pas de thon/salade au menu mais un concert de la Maîtrise de Saint-Brieuc, dirigée par Goulven Airault, chef de choeur de la Manécanterie de St-Brieuc depuis quelques années.
Le concert doit débuter à 12:15', le forum est plein à craquer cinq minutes avant le coup d'envoi: des retraités avides de culture, des écoliers accompagnés par les enseignants, des salariés profitant de l'heure de table pour assister à une représentation, tout ce beau monde mâchonne et palabre en attendant l'arrivée des petits chanteurs et de leur mentor.
Deux pianistes se pointent, ils partageront l'instrument: Jacqueline Maes et Pierre Dissert, ils sont suivis par une trentaine d'enfants tous vêtus d'un dessus blanc et d'un dessous noir ( pantalon ou jupe), ils ne semblent pas vraiment intimidés, une quinzaine d'entre eux ont pris place derrière les pupitres, les autres se sont alignés à l'étage ou dans les travées, le jeune chef s'agite, c'est parti, le choeur d'enfants a entamé le Huron Carol ' Jesous Ahatonhia'.
Les voix sont justes, claires, angéliques, le choeur fait d'emblée forte impression.
Ils se sont tous regroupés face au dirigeant et attaquent un frémissant chant sacré , écouté silencieusement par l'assemblée entière, Erwan et Ganaël ont arrêté de grignoter leurs chips pour ne pas perturber cet instant magique.
Première intervention verbale de Goulven Airault qui nous rappelle que la psallette de Saint-Brieuc existe depuis 1420 avant de présenter le chant suivant, 'For the beauty of the earth', composé par le Londonien John Rutter.
Deux garçons plus âgés s'avancent, ils s'illustreront pendant le modern Christmas classic ' Mary did you know', ils sont relayés par une demoiselle à la voix pure, puis par un jeune garçon pétri de talent avant de revenir terminer le carol, l'un en chantant, l'autre en battant des mains.
Ensuite le maître de cérémonie nous propose un saut dans le passé, un chant baroque du 18è siècle suivi par deux pièces composées par Charles Camille Saint-Saëns, 'Sub Tuum Praesidium' et un 'Ave Maria'.
Pas de doute, ces pieux enfants sont atteints par la grâce.
Le répertoire s'avère éclectique, on retraverse les océans pour entendre le negro spiriual  'Joshua Fit The Battle Of Jericho', l'intervention incroyable d'une jeune fille nous renvoie vers l 'immense Mahalia Jackson, et puis, toujours chez Tonton Sam, le standard jazz 'A child is born' en version française.
La concentration est extrême, voix et souffle sont sous contrôle, le travail du chef de choeur porte ses fruits, le résultat s'avère exceptionnel.
Il décide de changer de cap et propose deux pop songs, 'Earth song', de Michael Jackson et ' Chandelier' de Sia,
C'est beau à pleurer.
Comme certains d'entre vous fredonnaient en sourdine, je vous propose de nous accompagner pendant le refrain de 'Zum zum gali', un canon hébreu acrobatique.
On arrive au terme du voyage, il aura fait couler quelques larmes, 'Happy Christmas, War is Over' de John Lennon était le morceau idéal pour se quitter.

Le public, debout, quémande un bis.
Le pianiste entame une jolie mélodie, un gamin effronté l'interrompt, se dirige vers le micro et clame: je désire confectionner une tarte aux pommes, on lui refile un tablier, d'une voix de soprano parfaitement maîtrisée, il entame ' La tarte aux pommes' de Julien Joubert. La mélodie touche à sa fin, quatre ou cinq choristes ont saisi des plateaux pour distribuer des quartiers de tarte aux pommes dans le public.
Tandis que le forum se vide on passe à la cafeteria pour avaler en espresso avant de regagner notre chaumière.

Prochain concert-sandwich: le 8 mars!



mardi 12 janvier 2016

Un janvier noir: Brett Smiley, Otis Clay, John Berry et Red Simpson viennent s'ajouter à la liste impressionnante de disparus!

Le singer- songwriter Brett Smiley (September 25, 1955 – January 8,2016), ne sourira plus, il s'en est allé ce 8 janvier.
Une carrière courte, puisqu'il n'a publié qu'un album  'Breathlessly Brett' produit par Andrew Loog Oldham, il espérait sortir un nouveu CD en 2016.

 Otis Clay était nettement plus célèbre, le chanteur soul de Waxhaw avait été '' inducted" dans le Blues Hall of Fame en 2013.
Comme beaucoup il débute en chantant du gospel avant de virer soul et d'obtenir un premier hit "That's How It Is (When You're In Love)".
D'autres suivront:  "She's About a Mover" étant probablement le plus connu.
Sa disco comptabilise une quinzaine d'albums, le dernier 'Truth is' date de 2013.
Il est décédé à Chicago d'une crise cardiaque.

 John Berry, co-founder of the California indie rock band Idaho, has died... titrait Pitchfork avant hier!
Le slowcore band de L A n'avait plus sorti de disque depuis 'You were a dick' de 2011 et laisse un message sur facebook:

John Berry passed away peacefully in his sleep a few hours ago.
He had a uniquely bright spirit that I know is still shining brilliantly in some other plane. So much love headed towards you right now..... We had quite a wild ride...thanks for showing me how to make music from the core.


 Red Simpson, un spécialiste des trucker songs a lui aussi  rejoint l'au-delà, il affichait 81 balais.
Tous les grands chanteurs de country ont des trucker songs à leur répertoire, Red Simpson en avait fait sa spécialité, le titre 'I'm a Truck' se retrouve dans la liste des 50 meilleures chansons pour routiers.
"Six Days on the Road" de Dave Dudley étant considérée comme le sommet pour les chauffeurs de poids lourds, 'I've been everywhere' de Johnny Cash se classe également dans le top ten!



lundi 11 janvier 2016

Zef et Mer au Centre Culturel Le Cap à Plérin ( Côtes d'Armor) le 9 janvier 2016

Zef et Mer au Centre Culturel Le Cap à Plérin ( Côtes d'Armor) le 9 janvier 2016

Zef et Mer?
Un événement visant  à présenter la scène bretonne, aussi bien aux non-initiés qu'aux programmateurs à la recherche de nouveaux talents.
Une troisième édition en 2016, étalée sur quatre dates à quatre endroits différents: Plérin, l'Université de Rennes, Guer et Plédran.
Ce 9 janvier le  Centre Culturel Le Cap accueille le premier rendez-vous.
Superbe complexe que Le Cap: une médiathèque, un cyberespace, des salles d'exposition, un bar et un auditorium  élégant à l'acoustique exemplaire.
Les festivités débutaient en matinée avec des séances jeune public, à partir de 14h, des éphémères de 20' doivent permettre à des talents locaux de se faire apprécier.
Horaire prévu:

Bèrtran Ôbrée (14h)
Le Bour-Bodros Quintet (14h30)
Ronan Le Gouriérec (15h)
Kaëlig (15h45)
Istan Trio (16h20)
Dañs er Jeko (16h50)
Matao Rollo (17h30)
Yann Raoul (18h10)

 Bèrtran Ôbrée
Lorsque les tentures laissent apparaître la scène, le public aperçoit  Erwan Bérenguer à la guitare et Julien Stévenin à la contrebasse, une voix off, légèrement voilée, se fait entendre, un chant plaintif, récitatif, grave, tu ne reconnais pas le vocable, ni français, ni breton, une légère ressemblance avec l'acadien, Bèrtran Ôbrée chante en gallo, la langue romane de Haute-Bretagne, il a entamé le spectacle avec 'Enn Aotonn', titre ouvrant son dernier disque "Olmon e olva".
Une sombre mélancolie se dégage de cette composition fort éloignée du folklore breton, tu peux penser à John Martyn ou à Richard Thompson, uniquement pour te faire une idée.
Le chanteur au visage anguleux, au crâne glabre, rejoint les musiciens et attaque 'La net s'etèn' un air plus rythmé au fond jazzy pour clôturer ce mini set par l' inquiétante ballade  'Olmon e olva'.
L'univers poétique de  Bertrand Aubrée nous rappelle celui de chanteurs poètes d'autrefois, tels Claude Léveillée ou Gilles Vigneault.
Un artiste à découvrir d'urgence!

 Le Bour-Bodros Quintet
 Timothée Le Bour : saxophones alto et soprano/ Youen Bodros : accordéon diatonique/ Erwan Menguy : flûte traversière en bois/ Erwan Moal : guitares et Erwan Volant : basse sont des habitués des Fest-Noz et Fest-Deiz, leur musique invite à la danse et à la fête.
Le groupe a sorti un album, en 2014, bourré  de scottishs, polkas, jigs ou de valses, il nous en présente quelques extraits en débutant par la valse 'Claire's Lullaby' composée par un des trois Erwan, le guitariste.
Le sax de Timothée colore la danse d'élégants accents jazzy.
Typiquement breton: la gavotte, 'Kannerez dour ' ou la bergeronnette des ruisseaux.
Un titre vif comme l'oiseau.
Ils embrayent sur la polka 'Kerguerwen', du nom d'un hameau des Côtes d'Armor, pour terminer une prestation appréciée.

 Place au farfelu du programme: Ronan Le Gouriérec, armé d'un saxophone baryton à simple carburation circulaire.
Une espèce de Tintin à lunettes, arborant un marcel immaculé mettant en évidence des biceps de joueuse de rugby, se pointe et d'emblée s'adresse au peuple gentiment assis: pouvez-vous quitter vos confortables fauteuils pour danser à mes côtés?
Une dizaine de candidates à la sudation le rejoignent, comme toujours l'élément mâle reste en retrait.
On commence par un pilé-menu, Zoé, ma gamine, préfère le pilé-velu c'est pas au programme de la journée.
Au boulot, la chaîne tourne, Ronan imprime la cadence.
Au suivant, le rond de Saint-Vincent. J'explique, tu fais le pas du crabe, tu tiens ta voisine par le petit doigt et tu balances les bras, hop, hop, hop... Sont désormais 30 à entourer le facétieux jeune homme qui entame un rap breton avant de revenir au baryton.
Une petite polka avant de regagner mes terres, je vous signale que le spectacle complet, baptisé 'Little Big Noz' peut se jouer dans votre salon ou dans le poulailler, le 16 janvier je me produis en Loire- Atlantique.
Adieu!

Kaëlig
Kaelig Couteller qui  a remporté le concours de l'interprétation de l'hymne breton est accompagnée par Guillaume Lancou au  piano et par Mathilde Chevrel au violoncelle.
Le trio entame le set par un traditionnel breton 'N'eo ket n'ho ti', la voix est limpide, l'accompagnement sobre, c'est le style de truc qui te refile des frissons dès les premières mesures.
Elle poursuit par  'Pe Trouz Zo War n Douar', une composition de son grand-père, le chanteur Sam Poupon qui, à l'époque, prévoyait déjà les catastrophes écologiques.
Un nouveau traditionnel faisant partie des archives du patrimoine oral  pour suivre: la romance  '  Loeizig ha Margeidig' et enfin un texte d'Anjela Duval, ' Karantez vro', dans lequel la poétesse paysanne choisit l'amour de son pays plutôt que celui d'un homme.
Grâce, pureté, sensibilité...un grand moment!

 Istan Trio
Ronan PELLEN: cistre/Julien STEVENIN ( encore lui): contrebasse et Sylvain BAROU: flûtes, mélangent musique celtique et harmonies orientales, le cocktail est à la fois hardi et convaincant.
La mise en bouche, une suite de gigues irlandaises, est relativement traditionnelle, quoique l'utilisation du cistre peut surprendre.
La suite sera plus aventureuse, Sylvain a sorti une courte flûte turque de sa panoplie de mirlitons pour nous proposer un voyage aux senteurs fleurs d'oranger nous invitant à traverser le Bosphore, question d'oublier la météo chagrine dans la baie de Saint-Brieuc.
Ronan a composé le morceau suivant en hommage à Julien Weiss, le champion des métriques compliquées, décédé il y a un an.
Une mélodie obsédante permettant à la flûte de virevolter à sa guise sur l'assise rythmique arabisante imprimée par ses compères.
Le dernier titre, effervescent,  est signé Sylvain Barou et magnifie la ville de Quimper.

 Dañs er Jeko
Un groupe emmené par le chanteur de Plouay, Jañlug Er Mouel, il est secondé par Tibo Niobé  à la  guitare, Gwylan Meneghin à la  basse et Marcelo Costa aux percussions.
Si au sein du trio  Le Mouel / Faucheur / Capitaine, Jañlug fait dans le traditionnel, la potion proposée par Dañs er Jeko se colore d'accents world chanté en breton.
'Didermen' sent bon le Brésil et remue généreusement, la suivante, balayée par un vent chaud s'autorise un plan funky puis Jañlug nous invite du côté de l'Ouganda où les filles sont jolies, lors d'un de ses voyages lointains, il s'est acheté un instrument à lamelles ayant appartenu à un griot pas chiant, il l'agite tout en chantant.
La croisière s'achève en Amérique latine par une salsa piquante.
Coloré et énergique!


 Matao Rollo n'est pas chanteur, ni musicien, Matao c'est un rêveur qui raconte et émeut.
La scène est quasi nue, un siège, sorti du marché aux puces, traîne dans un coin, un grand type à l'air nunuche se pointe une valise à la main, il la dépose et se met à soliloquer pour nous présenter une série de personnages comme toi et moi, avec 40 ans de plus.  Petit à petit, tu finis par t' attacher à ces vieux atteints d'Alzheimer, tu revois des proches abandonnés dans une maison de repos, refusant de parler ou racontant des bribes de leur vie passée, de leurs amours, de leurs manies...
C'est émouvant, attendrissant, drôle et terriblement juste.
Tandis qu'il raconte, le film défile dans ta tête, tu les voix, tu les sens, tu veux leur tenir la main à ces personnages qui ont désormais pris vie.
C'est toute la force de Matao, il a réussi à t'impliquer dans ses histoires.
Le spectacle complet se nomme 'Dans ta tour'  et part bientôt en tournée.
Bravo, mec!

Yann Raoul
Yann fait partie du groupe Arvest et, en parallèle, mène une carrière solo, il vient de sortir un nouvel album intitulé 'Sausalito'.
Son univers est plus pop que celui de tous les prédécesseurs, il est accompagné par David Le Port : guitares,  programmation et par Nicolas Kervazo, à la guitare électroacoustique.
Nous aurons droit à cinq extraits du dernier recueil, la voix est douce, les mélodies harmonieuses, elles t'invitent au voyage ou à la rêverie.
Après un premier titre en breton,  Yann enchaîne sur le titletrack, ' Sausalito',  te faisant penser à 'La maison bleue' de Maxime Leforestier.
La ballade 'Didrouz'  ne laisse pas ta compagne indifférente, tandis que 'Quelle vie cool' dispose de tous les éléments requis pour faire un tube radiophonique.
La dernière, 'Les oiseaux de passage' n'a rien en commun avec le titre de Brassens, il permet la mise en évidence des talents des deux guitaristes accompagnant le chanteur.

Ce set généreusement applaudi  met un terme à la première tranche des Zef et Mer!










dimanche 10 janvier 2016

David Bowie est mort!

La nouvelle a fait l'effet d'une bombe, il y a 23 minutes Rolling Stone titrait " David Bowie, the legendary singer-songwriter and actor, has died after a long battle with cancer. He was 69".
Le Thin White Duke était fort discret ces dernières années, on le savait souffrant mais de là à imaginer sa disparition il y a un pas que nous nous refusions à franchir!

Son dernier album 'Blackstar' venait de sortir début janvier, une date qui coïncidait avec son 69 è anniversaire.
Hormis quelques crétins prétentieux, les critiques et le grand public s'accordaient à le trouver formidable.
Pas question de dresser un portrait David Robert Jones, l'un des plus grands artistes contemporains, d'autres l'ont fait à la perfection, un seul mot: le rock vient de perdre une icône irremplaçable!

Les étoiles ne brillent plus...

samedi 9 janvier 2016

Denis Colin et Ornette ' Univers Nino' au Carré Magique à Lannion ( Côtes-d'Armor) le 8 janvier 2016.

Denis Colin et Ornette ' Univers Nino' au Carré Magique à Lannion ( Côtes-d'Armor) le 8 janvier 2016.

Le Carré Magique, superbe salle de 850 places à l'acoustique parfaite, propose aux Costarmoricains  une programmation pluridisciplinaire allant  de la danse, au théâtre, à la musique  et au cirque.
A l'affiche de ce vendredi soir: Univers Nino, un projet du clarinettiste basse/saxophoniste baryton Denis Colin et d'Ornette qui fut claviériste pour Alain Bashung ou Arthur H.
Sur scène, le duo est épaulé par une équipe de rêve, constituée d' Antoine Berjeaut à la trompette et au bugle ( membre du Quartet Wasteland avec notamment notre compatriote Jozef Dumoulin aux claviers), du fin Julien Omé à la guitare et d'une assise rythmique fantastique, François Merville à la batterie et Théo Girard à la basse.
Quoi?
Non, le projet n'a rien à voir avec Nino Rota, Denis Colin a eu l'idée de rendre hommage à Nino Agostino Arturo Maria Ferrari, plus connu sous l'étiquette Nino Ferrer, qui à l'aube de son 64è anniversaire a décidé de mettre fin à ses jours au beau milieu d'un champs de blé à Montcuq.

Arrivé tôt sur place, tu te diriges vers le foyer pour te rincer les amygdales ( on te recommande la Philomenn blonde), sur place les élèves de l'Ensemble de clarinettes et guitares de l'Ecole de Musique du Trégor, dirigés par Liria Sauri, interprètent une composition courte mais ardue de Markku Kopisto, ils sont suivis  par un autre jeune ensemble, le groupe de jazz de la même institution, qui propose 3 ou 4 morceaux audacieux dont l'hymne grunge 'Smells like teen spirit' servi accompagné d' une sauce cuivrée.
Le hors-d'oeuvre ayant été accueilli à sa juste valeur, il est temps de se diriger vers le théâtre pour le plat consistant: Univers Nino!

20:35', les musiciens prennent place, sur l'écran des clichés d'époque, des dessins de Hugo Pratt  ou des visuels, tantôt psychédéliques, tantôt poétiques, signés Chia-Wen Tsaï et Bruno Girard.
Le set, comme l'album d'ailleurs, démarre par une 'Introduction' jazzy dominée par la clarinette basse du leader, en fin de parcours la voix câline de la blonde platine Bettina Kee, alias Ornette, psalmodie un poème  de Dante Alighieri.
Bienvenue dans l'univers de Nino vu par Denis Colin, qui saisit le micro pour nous narrer la genèse de l'entreprise.
Je n'ai jamais vu Nino, mon grand-père, par contre, était un ami du père du chanteur, photos datant de 1917, Corto Maltese, Nino Ferrer défilent sur la toile.
Trois flûtes à bec amorcent 'Mirza' en mode funk nonchalant.
Pas question de singer l'original, ce clebs insaisissable affiche un autre pedigree, déjà, tu en pinces pour Ornette.
La trompette d'Antoine attaque 'The garden', une ballade merveilleuse qui s'entend sur l'album 'The South' attribué à Nino and Radiah.
Tu te souviens que ce superbe vinyle traîne dans ta discothèque.
L'ambiance monte d'un cran dans une salle qui a reconnu 'Les cornichons'.
On quitte la fête campagnarde, la guitare lyrique entame 'Moby Dick', tout aussi métaphorique que le roman de Melville.
C'est beau, le jazz onirique.
Frissons garantis avec 'Le Sud', chantonné par toute la salle avant d'amorcer une pépite moins connue, 'Métronomie', une séquence rock dominée par une guitare agressive à laquelle succède une poussée fiévreuse des cuivres annoncent une cavalcade héroïque digne des meilleurs groupes de progrock/fusion , après un dialogue basse/batterie, le morceau  prend fin tout en douceur grâce aux onctueuses vocalises de l'énigmatique chanteuse.
Attention chef-d'oeuvre de sensibilité et de retenue,  ' La Rua Madureira' suivi par le minimaliste 'L'arbre noir' sur lequel Denis Colin s'essaye au chant.
Retour au groove agité  avec 'Viva la Campagna' la version italienne de 'Je vends des robes' de 1969, qui clôture un set de 70'.



L'équipe entame les rappels par un slow blues lumineux, 'Le blues des rues désertes', permettant une nouvelle fois au guitariste d'étaler tout son talent.
Nino Ferrer paraphrasant Claude Nougaro, c'est 'La désabusion'... Et je suis là, comme un con, sous son balcon, étendu de tout mon long dans une flaque de Bourbon....
C'est donc en interprétant un des derniers titres enregistrés par Nino que va se terminer ce concert étincelant, eh, non, le public rappelle l'équipage qui décide de terminer le voyage par l'ode aux portables, 'Le Telefon', featuring Gaston Lagaffe.

Rendez-vous à l'étage pour les dédicaces!


vendredi 8 janvier 2016

La série noire s'allonge: Nick Caldwell, Kitty Kallen, Pierre Boulez et Long John Hunter

Nicholas ( Nick)  Caldwell qui s'est éteint le 5 janvier était membre fondateur des Whispers ,le groupe de r'n'b ayant par deux fois trôné au sommet des r'n'b charts avec 'And the beat goes on' et ' Rock Steady'.
Heart failure indique la faculté, le chanteur avait 71 ans.
Les Whispers sont nés en 1964 et comptaient alors Wallace "Scotty" and Walter Scott,  Gordy Harmon, Marcus Hutson et Nicholas Caldwell comme membres.
Le line-up a évolué au cours des années, d'ailleurs les seuls survivants de la grande époque sont les jumeaux, les frères Scott.
La discographie du groupe se chiffre à une vingtaine d'albums studio.

La chanteuse  Kitty Kallen avait prêté sa voix claire et douce à plusieurs big bands, ceux de  Artie Shaw, Harry James, Jimmy Dorsey, Jack Teagarden , notamment.
Pendant les années 40 et 50 elle a placé plus de dix titres dans le top ten US, dont 'Besame Mucho' ( avec Lee Dorsey), 'I'm beginning to see the light' ou 'It's been a long, long time' ( avec Harry James), 'In the chapel in the moonlight' ou 'Aba Daba Honeymoon'...
Cette reine du swing avait 94 ans.

Pierre Boulez était un des plus grands compositeurs et chefs d'orchestre contemporains, il était considéré comme le symbole de l'avant-garde en musique classique.
Ce génie, que la France a finalement reconnu après bien des tracasseries, est décédé à Baden-Baden  le 5 janvier, soit près d'un an près l'inauguration de la Philharmonie de Paris qu'il avait  ardemment défendue.
 La réaction de STEPHANE LISSNER, directeur de l'Opéra de Paris:
"Il a été déterminant dans la marche en avant de la musique de notre époque, la musique que l'on était en train de composer, celle qu'on allait jouer demain."
"Toute sa vie, il a été un découvreur qui a défendu la musique française à l'étranger et qui a fait bouger les lignes de la politique culturelle de la France."

Le Texas singer/songwriter, guitarist et  bluesman Long John Hunter ( John Thurman Hunter, Jr.) s'est éteint dans son sommeil lundi dernier, il avait 84 ans.
Sa carrière débute en 1953, puis il écume les bars d'El Paso avant de sortir quelques singles sur des labels locaux.
Son premier véritable album date de 1988 (Texas Border Town Blues), huit autres suivront, le dernier ( Looking for a Party) sortant en 2009.
His last El Paso performance came in 2011.

jeudi 7 janvier 2016

ProPulse fête sa cinquième édition du 1 au 5 février 2016.

ProPulse fête sa cinquième édition du 1 au 5 février 2016.

Comme les années précédentes, un programme destiné aux pros en journée ( à Flagey, au Botanique, aux Halles de Schaerbeek) et trois soirées tout public au Botanique ( les 3, 4 et 5 février).

Les noms programmés par Court -Circuit pour les soirées au Bota sont connus: Two Kids On Holiday, SIAM, COUBIAC, Aprile, Kings of Edelgran, Electric)noise(Machine, Facteur Cheval, Joy as a Toy, ULYSSE, Zomb., FAON FAON, In Lakesh, Jeremy Walch, Victoria+Jean et The Summer Rebellion

cf facebook event:
 https://www.facebook.com/events/990362304370684/

Les professionnels de la culture pourront découvrir 66 projets du 1 au 5 février, à Flagey ( musiques classique et contemporaine) , aux Halles de Schaerbeek ( Théâtre, danse, arts forains, cirque, arts de la rue et performance) et au Botanique ( musiques du monde et urbaines, jazz, folk, chanson française, pop-rock, rock dur et électro).
 Quelques découvertes à faire... Benoît Paradis Trio ( Quebec) - Ben Mazué ( France) - Les Païens ( Acadie) - Les Swingirls (France) - le jazzman Lorenzo Di Maio et son pote Greg Houben- YOKAI mixant rock et jazz, éthio-jazz et transe-psychédélique ou  minimalisme groove ...etc.

 http://www.court-circuit.be/actualites/propulse-2016-sannonce-bien/
 http://www.propulsefestival.be/index.php?id=11838&no_cache=1


Album: Holding Hands With Jamie - Girl Band

 Album: Holding Hands With Jamie - Girl Band
Record label: Rough Trade. ( October 2015)
Genre: post punk/noise


Tracklisting:
1. Umbongo
2. Pears For Lunch
3. Baloo
4. In Plastic
5. Paul
6. The Last Riddler
7. Texting an Alien
8. Fucking Butter
9. The Witch Dr.


REVIEW - Florian Hexagen



 Les Irlandais de Girl Band auront quand même sorti avec "Holding Hands With Jamie" l'un des tous bons méfaits de 2015. Ils auront surtout surpris tout leur petit monde (de notre côté on y a plutôt vu une confirmation, déjà bien esquissée et aperçue en concert), car franchement, nombreux sont celles et ceux qui, après avoir succombé au post-punk-noisy ultra efficace de leurs morceaux précédents, tels ce roboratif "Lawman" ou encore ce "The Cha Cha Cha" plus qu'entraînant, n'auraient pas parié sur la direction prise sur le long format qui nous intéresse ici, entièrement basé sur une espèce de transe-noise-schizophrénique flirtant ouvertement et avec délice avec le suicide commercial vu le gap existant entre la séduction intelligente mais évidente du Girl Band d'avant 2015 et celui auquel on fait face maintenant, bien plus abrasif et dérangeant, et ce à tous les niveaux. Suffit de se balancer l'intégralité de l'album, pas de morceau particulier à choisir justement, tout s'enchaîne à la perfection pour notre plus grand mal-être et bonheur. Alors les mecs, comme ça on balance des "tubes" pour se faire connaître et on se fait plais' ensuite en sortant toute la merde (mais au final drapée de beauté) qu'il y a dans nos têtes pour un rendu aussi inattendu que taré sur un LP qui lui était attendu comme une sorte de messie indie par une poignée d'afficionados hipsters...? Malin bande de salopards, ça faisait bien trop longtemps qu'on s'était fait baiser comme ça. Girl Band, ce groupe de psychopathes qui t'enfile profond et te nique la tête alors que le quidam indé de base voulait juste se faire plaisir avec un nouveau Viet Cong. EPIC FAIL, à tous les niveaux. Pour notre plus grand plaisir. Probablement un futur classique du genre pour nous, la preuve, il a déjà survécu à 2015. Hâte d'entendre la suite, en espérant qu'ils creusent ce sillon dégueulasse et attirant à la fois...

mardi 5 janvier 2016

Farewell Paul Bley, Robert Stigwood et Craig Strickland!

Paul Bley, renowned jazz pianist, died January 3, 2016 at home with his family....titrait Ottawa Citizen ce matin.
Paul Bley, un des apôtres du free jazz, était précoce, puisqu'il se lance sur scène à l'âge de 13 ans avec le Buzzy Bley Band.
Pendant sa carrière, longue de sept décades, il aura joué avec les plus grands noms du jazz, que ce soient les maîtres du be bop, de l'avant garde ou du free jazz: Lester Young, Ben Webster, Sonny Rollins, Charles Mingus, Art Blakey, Don Cherry, Chet Baker, Jimmy Giuffre, Charlie Haden, Paul Motian, Lee Konitz, Pat Metheny, Jaco Pastorius, Archie Shepp, Cecil Taylor et une multitude d'autres pointures.
On lui connaît plus de cinquante albums comme leader ou co-leader sans mentionner toutes ses collaborations.
John Fordham écrit dans The Guardian: " There have been two Canadian giants of jazz piano. One was Oscar Peterson, who adopted the art form of his American neighbours and became a worldwide household name. The other was Montreal-born Paul Bley, who died at his family home on 3 January at the age of 83."

 Le fameux producteur Robert Stigwood est mort à l'âge de 81 ans.
Le natif d'Adélaïde s'est occupé de Cream, plus tard de la carrière solo d'Eric Clapton qui a enregistré sur son label RSO Records, des Bee Gees à leur grande époque,  de Paul Nicholas ou d'Yvonne Elliman.
Sa société fait également fortune en produisant des comédies musicales à succès ( Hair, Evita, Oh Calcutta, Jesus Christ Superstar...) ou des films ( Grease, Saturday Night Fever, Tommy, Staying Alive, Evita ( featuring Madonna)...

Le jeune chanteur de country   Craig Strickland ( 29 ans) est décédé dans des circonstances étranges, il participait à une partie de chasse à Kaw Lake ( Oklahoma).
Craig avait disparu à la suite d'une tempête, son corps a été retrouvé sept jours plus tard.
Son ami  Chase Morland a également péri lors de ce funeste duck hunting trip.

dimanche 3 janvier 2016

Michel Delpech était hospitalisé à l'hôpital de Puteaux , il y est décédé le 2 janvier 2016


"Michel est mort ce soir à 21H30", a déclaré Geneviève Delpech. "Cela faisait trois ans qu'il se battait contre un cancer", a-t-elle ajouté.
Tout le monde s'attendait à cette fin inéluctable et pourtant  la mauvaise nouvelle a fait couler pas mal de larmes.
On l'aimait Michel Delpech, même Hollande est parvenu à lui rendre un hommage juste:
 "Michel Delpech est mort sans avoir vieilli. Ses chansons nous touchaient car elles parlaient de nous. De nos émotions comme de nos épreuves. Il avait traduit mieux que personne les années 70".
Des chansons  immortelles, il nous en a légués des kilos: 'Chez Laurette' - 'Pour un flirt' - 'Wight is Wight ' - 'Que Marianne était jolie' - 'Quand j'étais chanteur' - 'Le Loir et Cher' - 'Le chasseur' ( Les oies sauvages) ....
Il se savait condamné lorsqu'en 2014 il enregistre l'émouvant 'La fin du chemin'.
Avec le décès de Michel Delpech c'est tout un pan de notre jeunesse qui s'écroule!

samedi 2 janvier 2016

Porte de sortie pour Roland Schneider, Joe Houston et Natalie Cole

Jazz-Pianist Roland Schneider ist in Friedberg gestorben pouvait-on lire dans les quotidiens de Frankfurt il y a quelques jours.
Ce multi-instrumentiste débute au sein du groupe de dixieland Burgundy Street Paraders puis rejoint les Swing Cats avant de faire partie du Dutch Swing College Band ou du renommé Golden Gate Quartet.
Il accompagne également Eartha Kitt avant  de créer une maison de production sans pour autant délaisser son instrument.
Roland Schneider est décédé le jour de Noël.

 Le texan Joe Houston était sax tenor, aussi à l'aise dans les milieux jazz que r'n'b.
Au cours d'une carrière de 60 ans, le saxophoniste aura accompagné des pointures telles que Big Joe Turner, Little Richard, Wynonie Harris ou Amos Wilburn.
Joe a fait partie pendant un quart de siècle du band Defrosterz.
Il s'est éteint à l'âge de 89 ans.

La fille du grand Nat King Cole,  Natalie Cole, est décédée le 31 décembre à 65 ans.
Congestive heart failure, tel a été le diagnostic des médecins.
Natalie a remporté plusieurs Grammy Awards et le monde soul se souvient de l'album 'Unforgettable...with Love' de 1991 ( 7x platinum) sur lequel on retrouve le fameux 'Unforgettable' , un duo virtuel avec son père.
Natalie Cole nous laisse une discographie de plus de 20 albums.







Botanique- Reprise le 12 janvier 2016.



Après une trêve des confiseurs prolongée les concerts reprendront le 12 janvier au Botanique, jour où la Rotonde accueillera Lylac pour la sortie de son nouveau recueil "Living by the rules We’re making".
Une soirée americana le 16 avec  Jason Isbell  et  John Moreland, c'est à l'Orangerie que ça se passe.
Le lendemain, le 17, au même endroit du hip hop avec Kevin Gates.
Le 22 janvier Teen Daze à la Rotonde, selon Slug Magazine:
"Teen Daze, the moniker for the artist Jamison, takes a bold departure from his previous electronica-soaked work to pursue a more lighthearted, synth-pop direction with Morning World..."
Le retour de Bertrand Belin au Bota c'est pour le 26 à l'Orangerie, à ne pas rater les deux talents locaux assurant le support  Ivan Tirtiaux  et Olivier Terwagne.

Le concert d'EZ3kiel prévu le 27 novembre aura lieu le 27 janvier, ça va chauffer à l'Orangerie.
Le même soir la merveilleuse Shannon Wright se produit à la Rotonde.
Nicki Bluhm and The Gramblers clôturent la série le 30 janvier au Witloof Bar.